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M. Jean-François Longeot attire l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur la situation des praticiens à diplôme hors Union européenne
(Padhue).
Le cadre juridique encadrant l'exercice de ces praticiens résulte de mesures d'urgence et transitoires successives, sans cohérence d'ensemble.
Ces praticiens exercent dans nos hôpitaux comme palliatif au manque de professionnels dans les établissements de santé des zones sous-denses, parfois de manière illégale, le plus souvent dans une grande précarité, la loi ne reconnaissant ni leur formation, ni leurs compétences.
Par la loi n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, l'objectif était de mieux intégrer ces praticiens en permettant leur intégration au moyen d'une vérification des connaissances.
Mais l'adoption de cette loi n'a en rien tranché le débat sur le statut de ces praticiens - souvent français - pas plus qu'elle n'a réglé le devenir de leurs carrières, en reliant par exemple la question de l'exercice de leurs compétences en-dehors du cadre hospitalier, dans un autre cadre en tension de notre médecine française : les déserts médicaux.
Or pour certains élus locaux, installer des médecins généralistes dans leur bassin de vie est une priorité. Ces praticiens diplômés pourraient alors mener des carrières mieux rémunérées, moins précaires et plus utiles dans ces territoires où la densité médicale est faible et la mortalité plus élevée que la moyenne nationale. Des mesures d'incitation à l'installation dans de tels bassins de vie pourraient constituer une solution de moyen terme, dans l'attente des répercussions de la suppression du numerus clausus sur la population médicale.
Alors que la question de ces praticiens constitue une arlésienne pour laquelle sont régulièrement prises des dispositions provisoires, il lui demande quand et comment une réponse claire à leur situation pourra être apportée alors même que - sous réserve des contrôles de qualification nécessaires - ils peuvent être vus comme une solution à la désertification médicale.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 17/06/2020 à 19:47, CAPUTO a dit :
Bonjour M. le Sénateur,
Bonjour Jean-François,
Nous soutenons ce sujet à Hérimoncourt avec un vrai sens dans des remarques concrètes de votre part sur les Médecins Généralistes ou spécialistes, diplômés hors-CEE ; nous vous rejoignons sur le fait que souvent des médecins CEE ne pratiquent pas la langue française et sont du fait incapables d'exercer correctement voire de mettre la population en danger.
Pour avoir pris en main le recrutement pour notre Centre de Soins Médicaux, je connais bien le problème.
Limiter l'accès à notre territoire aux Médecins diplômés et largement expérimentés (documents à l'appui) des anciennes colonies françaises hors CEE est contre-productif ; accepter ces Européens incapables d'échanger avec leurs malades est contre-productif.
Il y a une commission d'examen des dossiers à l'ARS obligatoire qui existe déjà mais limitée par un Numerus Closus national...Dévérouillons-le,et testons ces médecins des territoires du Maghreb ou d'Afrique sub-saharienne par exemple avant de leur permettre d'exercer.
Nous sommes d'accord avec vous sur ce sujet ! Allons au bout de la démarche, Hérimoncourt vous soutiens.
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