Les amendements de René-Paul Savary pour ce dossier

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Nous avons le plaisir d'accueillir l'Agirc-Arrco, représentée par sa vice-présidente, Mme Brigitte Pisa, et son directeur général, M. François-Xavier Selleret. Je tiens tout d'abord à saluer votre élection, Mme Pisa, en tant que vice-présidente de la fédération aux côtés de M. Weckner, président, à la fin du mois de janvier dernier. Nous avon...

Vous dites qu'il n'y a pas d'urgence. Cependant, le problème qui se pose toujours en matière d'équilibre des retraites, c'est que plus on tarde à prendre les décisions qui s'imposent, plus elles sont douloureuses. Vous avez donc raison d'anticiper dès à présent et, en parlant d'« ajuster les curseurs », vous avez employé la bonne expression. En...

La question d'inclure les régimes complémentaires dans le champ des lois de financement de la sécurité sociale se pose.

Certes, mais pour l'heure le PLFSS ne permet guère de se faire une idée de l'équilibre de votre régime. Nous sommes donc en droit de souhaiter nous prononcer sur un périmètre plus global des dépenses de retraite, incluant les 80 milliards d'euros que vous gérez.

Le périmètre des dépenses faisant l'objet des LFSS n'est pas compréhensible par nos concitoyens : les dépenses médico-sociales des départements, l'Unédic, par exemple, en sont exclus. Or ce sont des masses financières significatives, supérieures en tout au budget de l'État ! Elles doivent donc être examinées globalement, pour avoir une vision c...

Cela ne nous a pas échappé. Nous examinons d'ailleurs en PLFSS des trajectoires pluriannuelles et proposons des « règles d'or ». Reste que le pilotage des finances sociales exige une vision globale, qui n'est pas une ingérence dans votre gestion.

Une personne au chômage partiel constitue les mêmes droits qu'une personne en activité. Cependant, l'activité partielle a représenté 3,4 milliards d'euros de recettes en moins pour votre régime.

Je vous remercie, Madame Pisa et Monsieur Selleret, pour cet échange riche. Nos entretiens réguliers nous permettent de mieux appréhender ces sujets qui dépassent la seule question - déjà importante - des retraites complémentaires du privé.