Les amendements de Roger Karoutchi pour ce dossier
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Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, depuis le début de cet après-midi, l'essentiel a été dit. Je tacherai donc d'être bref. Depuis 2002, la majorité s'est attachée, dans un esprit de responsabilité, à moderniser l'État afin de rendre la dépense publique plus efficiente. La maîtrise des dépenses publiques est l...
Mais les questions structurelles ne peuvent expliquer certaines dérives qui relèvent de la responsabilité politique. À cet égard, nous pouvons opposer la baisse de la fiscalité nationale depuis 2002 et l'explosion de la fiscalité locale, en particulier régionale, depuis les élections de 2004. Consciente de l'effet « désincitatif » des prélèvem...
En 2006, la hausse est plus modeste, je le reconnais, puisqu'elle s'élève à 7, 5 %. En Île-de-France, nous avons fait mieux qu'ailleurs, comme toujours, avec une hausse de 24 % en 2005 et de 29 % en 2006 : 54 % en deux ans, qui dit mieux !
Cela vous dérange, madame Bricq, je le comprends ! Vous ne pouvez pas dénoncer la fiscalité des autres et soutenir l'écrasement fiscal de notre pauvre région...
Certes, les orientations budgétaires pour l'année prochaine ne prévoient pas de hausse de la fiscalité, mais envisagent tout de même une augmentation de 20 % de l'emprunt. En fait, on pourrait comprendre une hausse de la pression fiscale qui corresponde à une augmentation des dépenses d'investissement. Or, en Île-de-France, madame Bricq, vous l...
Et l'on constate de telles dérives - de manière plus limitée, je vous l'accorde - dans de nombreuses autres régions. Les Français seront sûrement heureux d'apprendre que les augmentations d'impôts que leur imposent les régions servent en grande partie à financer des dépenses de fonctionnement, au détriment des dépenses d'investissements, et do...
M. Roger Karoutchi. N'en faites tout de même pas plus que moi sur la région Île-de-France, mon cher collègue !
Face à ces dérives constatées au plan régional et annoncées au plan national, le Gouvernement et le groupe UMP ont fait le choix du courage et de la responsabilité à l'égard des Français. C'est le sens de la politique budgétaire conduite depuis 2002 et du combat que nous mènerons dans les mois à venir. Ces thèmes seront, j'en suis sûr, au coeu...