Les amendements de Serge Larcher pour ce dossier
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En suspendant l'épandage aérien au profit d'autres techniques terrestres, nous devrons revoir l'espacement des plants, ce qui diminuera la surface exploitée.
Le fait est que la banane des Canaries bénéficie d'un marché national fort et d'une consommation citoyenne. En France, marché naturel de la banane antillaise, il n'existe pas le même réflexe de soutien citoyen à des productions nationales malgré nos campagnes actives de communication.
La Guadeloupe et la Martinique unissent leurs forces et travaillent main dans la main sur cette question, il faut le souligner.
Sur le marché du melon, nous avons fait le choix commercial d'être présents et distribués aux périodes de l'année où nos concurrents ne peuvent pas produire, ce qui nous confère un avantage saisonnier intéressant.
Il faut aussi ajouter que certains producteurs de Guadeloupe et de Martinique achètent des terrains en Afrique pour produire là-bas des bananes ACP qui bénéficient des accords commerciaux européens. Cette tendance vient encore compliquer la production locale aux Antilles.
Historiquement, la Guadeloupe a fait le choix du sucre et la Martinique celui du rhum et de la banane.
Nous n'utilisons pas de produits adaptés à l'outre-mer. Nous avons trop recours aux produits destinés au marché européen qui ne correspondent pas à nos besoins. Nos voisins, comme le Brésil, savent mettre au point des produits adaptés. Nous devrions nous rapprocher des pays de notre environnement géographique immédiat pour développer des soluti...