Amendement N° 10 (Retiré)

Organisation des débats

Discuté en séance le 15 juin 2011
Avis de la Commission : Favorable — Avis du Gouvernement : Demande de retrait

Déposé le 15 juin 2011 par : M. Marini, au nom de la commission des finances.

Photo de Philippe Marini 

Mission Immigration, asile et intégration

Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+

(majorer l'ouverture de)

-

(minorer l'ouverture de)

+

(majorer l'ouverture de)

-

(minorer l'ouverture de)

Immigration et asile

Dont titre 2

50 000 00050 000 000
Intégration et accès à la nationalité française
TOTAL50 000 00050 000 000
SOLDE- 50 000 000- 50 000 000

Exposé Sommaire :

Depuis quatre ans, les crédits affectés en loi de finances initiale au programme « Immigration et asile » sont insuffisants pour financer l’accueil des demandeurs d’asile.

Le rapporteur spécial, Pierre Bernard-Reymond, dans son dernier rapport budgétaire sur la mission « Immigration, asile et intégration », avait pointé le « déficit du programme « Immigration et asile », estimé […] à près de 50 millions d’euros ». Un amendement, présenté par la commission des finances pour remédier en partie à cette sous-budgétisation, avait reçu un avis défavorable du Gouvernement et été rejeté.

Or, aujourd’hui, le projet de loi de finances rectificative propose de majorer de 50 millions d’euros les crédits du programme pour financer l’hébergement d’urgence des demandeurs d’asile, soit une hausse de 125 % par rapport à la dotation initiale. Ce sont très exactement les prévisions de la commission des finances qui se vérifient.

Ni les incertitudes entourant l’évolution de la demande d’asile ni les délais de traitement de ces demandes n’expliquent à eux seuls cette sous-budgétisation récurrente, dénoncée à plusieurs reprises par la commission des finances.

Le présent amendement revient sur l’augmentation de 50 millions d’euros proposée par le projet de loi de finance rectificative. La commission des finances souhaite qu’une telle initiative constitue, pour le Gouvernement, une puissante incitation à améliorer la sincérité de la prévision budgétaire.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion