Déposé le 7 juillet 2015 par : MM. Pointereau, Laufoaulu, Mouiller, Houel, Cornu, Vaspart, G. Bailly, Mayet, P. Leroy, Doligé, Mme Mélot, MM. Commeinhes, César, Revet, Mme Deromedi, MM. Pierre, Chaize, Mmes Canayer, Morhet-Richaud.
Alinéa 4,
Remplacer le mot « cohérence »
par
« mise en œuvre ».
L’article L. 110-3 du code de l’environnement va contribuer à donner une valeur juridique aux stratégies nationales et régionales de la biodiversité. La question se pose de bien comprendre leur positionnement dans la hiérarchie des normes.
La cohérence suppose que l’Etat et les collectivités territoriales concernées devront respecter le contenu de ces stratégies dans la définition de l’ensemble de leur politique en matière de biodiversité, politique qui rejoint celle de l’eau en particulier dès qu’il s’agit de zones humides, de cours d’eau, de milieux aquatiques. La cohérence obligerait donc la politique de l’eau à être subordonnée à la politique de la biodiversité.
Cette supériorité d’un intérêt général sur un autre n’est décidée par aucun code, aucune loi. Dans ces conditions, il est proposé de substituer le terme de « cohérence » par celui de « mise en œuvre » qui ne suppose aucune hiérarchie entre les politiques.
NB:La rectification consiste en l'adjonction d'un signataire.
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