Amendement N° 845 rectifié (Retiré)

Engagement de la procédure accélérée pour l'examen d'un projet de loi

Discuté en séance le 5 mai 2015
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 7 avril 2015 par : MM. Bizet, G. Bailly, Mme Bouchart, M. Calvet, Mme Cayeux, MM. César, Commeinhes, de Nicolay, Mme Deromedi, MM. Doligé, Houel, Mme Gruny, MM. Laménie, Lefèvre, P. Leroy, Longuet, Mayet, Mme Mélot, MM. Milon, Morisset, Perrin, Pierre, Mme Primas, MM. Raison, Reichardt, Vaspart, Vogel.

Photo de Jean Bizet Photo de Gérard Bailly Photo de Natacha Bouchart Photo de François Calvet Photo de Caroline Cayeux Photo de Gérard César Photo de François Commeinhes Photo de Louis-Jean de Nicolay Photo de Jacky Deromedi Photo de Éric Doligé Photo de Michel Houel Photo de Pascale Gruny Photo de Marc Laménie 
Photo de Antoine Lefèvre Photo de Philippe Leroy Photo de Gérard Longuet Photo de Jean-François Mayet Photo de Colette Mélot Photo de Alain Milon Photo de Jean-Marie Morisset Photo de Cédric Perrin Photo de Jackie Pierre Photo de Sophie Primas Photo de Michel Raison Photo de André Reichardt Photo de Michel Vaspart Photo de Jean Pierre Vogel 

Alinéa 5

Après les mots :

du paiement

rédiger ainsi la fin de cet alinéa :

délivre, sans autre formalité, un titre exécutoire.

Exposé Sommaire :

Le présent amendement propose de revenir à la disposition souple et efficace qui a été adoptée par l'Assemblée nationale, à l'unanimité des groupes de la majorité et de l'opposition.

En effet, les créances impayées et les retards de paiement constituent la cause principale de défaillance de nombreuses entreprises. Bien qu'aucune catégorie d'entreprise ne soit épargnée, les TPE, les PME ainsi que les jeunes entreprises sont les plus vulnérables. La moindre facture impayée a un impact immédiat sur leur trésorerie, les obligeant à puiser dans leurs fonds propres.

En France, le retard de paiement moyen reste bloqué au-dessus du seuil des 12 jours. Moins de 31 % des entreprises françaises règlent leurs fournisseurs sans retard. A titre d'exemple, une étude d'Altares-D&B, qui analyse en permanence environ 65 milliards d'encours clients au travers des balances âgées confiées par les entreprises françaises a constaté qu'à l'été 2013, 7, 5 milliards étaient échus et non réglés soit 11, 5 % du total des encours.

Par ailleurs, nous constatons que les procédures judiciaires actuelles ne sont plus adaptées pour permettre aux entreprises créancières de parvenir rapidement et de façon peu coûteuse à la mise en exécution forcées des factures impayées, notamment lorsque celles-ci concernent ces petites créances. Pour ces dernières, l'entreprise concernée n'entame que très rarement, contre son client, qui tarde ou néglige de le payer, une procédure judiciaire qui s'avèrera longue et nécessitera d'engager des frais d'un montant disproportionné au regard du montant de la créance.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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