Amendement N° 143 (Rejeté)

Décès d'un ancien sénateur

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 23 octobre 2020 par : MM. Ouzoulias, Bacchi, Mme Brulin, les membres du groupe communiste républicain citoyen, écologiste.

Photo de Pierre Ouzoulias Photo de Jérémy Bacchi Photo de Céline Brulin 

I. – Alinéa 1

Après les mots :

(programme 150),

insérer les mots :

et « Vie étudiante » (programme 231),

II. – Alinéa 2, tableau

Rédiger ainsi ce tableau :

(En millions d’euros constants)

Programme budgétaireCrédits de paiement
20222023202420252026
Programme 172+2100+2700+3200+3600+4055
Programme 193+150+280+350+400+442
Incidence des mesures de la présente loi sur le programme 150+1050+1750+1950+2100+2159
Vie étudiante 231+290+340+ 370+410+445

Exposé Sommaire :

C’est parmi les étudiants d’aujourd’hui que seront recrutés les chercheurs et les enseignants de demain. Il est donc inconséquent d’ignorer les conditions de scolarité des étudiants dans un projet de loi qui a pour objectif de renforcer les capacités de recherche de la France.

Les données disponibles laissent à penser qu’environ 40 % des étudiants vivent en-dessous du seuil de pauvreté. L’actuelle crise sanitaire a encore fragilisé les conditions de vie et d’enseignement des étudiants et les universités sont, peu de mois après la rentrée, dans l’incapacité budgétaire de satisfaire leurs obligations sociales auprès de ceux-ci.

La dégradation inexorable des conditions d’étude a des conséquences majeures sur la faculté des étudiants à poursuivre jusqu’au bout leur cursus universitaire. Ainsi, le nombre de titulaires d’une thèse ne cesse de baisser ce qui compromet gravement les capacités de notre recherche.

Cet amendement a donc pour objectif d’apporter, par le présent projet de programmation, des moyens nouveaux aux universités.

Par ailleurs, en se conformant à une pratique constante des lois de programmation, il est proposé de réduire à une période de cinq ans celle du présent projet du Gouvernement.

Enfin, il ne nous semble pas conforme aux droits du Parlement de devoir débattre dans le mêne temps de la loi de finances pour l’année 2021 et d’une programmation budgétaire dont l’année 2021 est aussi la première étape.

Nous proposons donc de décaler à 2022 la première année de la présente programmation budgétaire afin de restituer au Parlement sa pleine capacité d’initiative.

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