Déposé le 17 mars 2021 par : Mmes Bonfanti-Dossat, Deroche, MM. Meurant, Le Rudulier, Savin, Cuypers, Babary, Mme Valérie Boyer, M. Burgoa, Mme Thomas, MM. Pellevat, Longuet, Moga, Mme Boulay-Espéronnier, M. Bonne, Mmes Lassarade, Drexler, Herzog, M. Mandelli, Mmes Noël, Gruny, MM. Vogel, Genet, Somon, Mme Berthet, M. Bacci, Mme Demas, MM. Laménie, Bouloux.
Compléter cet article par les mots :
, ou lorsqu’il comporte les caractéristiques d’une radicalisation,
« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde » (Alain).
L’attentat de la Préfecture de police de Paris, le 3 octobre 2019, perpétré par Mickaël Harpon, a montré où menait le manque de courage face à la radicalisation. Comment se fait-il qu’un homme qui se réjouit de l’attentat de Charlie Hebdo ou qui ne serre plus la main d’une femme n’ait pas été signalé pour radicalisation ?
Ces actes ne sont pas seulement de nature « à compromettre l’exercice d’une liberté publique ou individuelle » ou, comme voudrait ajouter le projet de loi « à porter gravement atteinte au principe de neutralité des services publics » : ils sont l’expression d’une radicalisation islamiste. Il est donc indispensable de nommer cette radicalisation au sein de notre corpus législatif.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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