Amendement N° 202 rectifié (Rejeté)

Respect des principes de la république

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 30 mars 2021 par : Mme Valérie Boyer, MM. Boré, Le Rudulier, Mme Goy-Chavent, MM. Bascher, Meurant, Charon, Longuet, Bouchet, Mme Drexler, MM. Genet, Savary, Henri Leroy, Mme Bourrat, MM. Segouin, Tabarot.

Photo de Valérie Boyer Photo de Patrick Bore Photo de Stéphane Le Rudulier Photo de Sylvie Goy-Chavent Photo de Jérôme Bascher Photo de Sébastien Meurant Photo de Pierre Charon Photo de Gérard Longuet 
Photo de Gilbert Bouchet Photo de Sabine Drexler Photo de Fabien Genet Photo de René-Paul Savary Photo de Henri Leroy Photo de Toine Bourrat Photo de Vincent Segouin Photo de Philippe Tabarot 

I. – Alinéa 2

Supprimer les mots :

par un État étranger,

II. – Après l’alinéa 16

Insérer trois alinéas ainsi rédigés :

« …. – Les associations cultuelles ne peuvent bénéficier directement d’avantages ou de ressources versés en numéraire ou consentis en nature par un État étranger.
« Un financement indirect est autorisé par l’intermédiaire d’une fédération départementale regroupant les associations cultuelles auxquelles sont destinés ces avantages ou ressources, ou, à défaut, d’une fondation nationale regroupant ces associations cultuelles. Les fédérations départementales ou la fondation nationale précitées sont organisées sur le fondement de l’article 18 de la présente loi.
« La fédération départementale et la fondation nationale sont soumises aux dispositions du présent article.

Exposé Sommaire :

Le financement actuel des cultes opéré de l’étranger transforme certains imams et mosquées en représentations officieuses de pays étrangers. À partir du moment où certains de ces pays promeuvent une vision politique de l’Islam qu’il convient de combattre, l’indépendance du financement est la clé.

Cet amendement inspiré du Livret tricolore d'Oser la France sur les islams, pose un principe d’interdiction de financement direct des organisations, établissements et lieux cultuels musulmans, par des États étrangers, afin de limiter le phénomène d'influence d'États étrangers sur des lieux de culte précis. Il est ainsi proposé de préciser que tout financement d'un État étranger ne pourrait être attribué qu'à une fédération départementale regroupant des associations cultuelles ou, à défaut d'existence de celle-ci, à une fédération nationale.

L’État gardera la possibilité de suspendre ou interdire un financement qu’il juge contraire à ses intérêts.

Tel est le sens du présent amendement.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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