Amendement N° 194 (Rejeté)

Plein exercice des libertés locales

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 27 juin 2021 par : M. Salmon, Mme Taillé-Polian, M. Parigi, les membres du groupe Écologiste - Solidarité, Territoires.

Photo de Daniel Salmon Photo de Sophie Taillé-Polian Photo de Paul Toussaint Parigi 

Mission Plan de relance

Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+

(majorer l'ouverture de)

-

(minorer l'ouverture de)

+

(majorer l'ouverture de)

-

(minorer l'ouverture de)

Écologie50 000 00050 000 000
Compétitivité50 000 00050 000 000
Cohésion

dont titre 2

TOTAL50 000 00050 000 00050 000 00050 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à abonder le volet “Forêt” du plan de relance de 50 millions d’euros. En effet, la forêt a besoin d’investissements publics forts pour soutenir une sylviculture adaptée aux enjeux climatiques et sociétaux, pour restaurer la biodiversité du territoire, et enfin pour relocaliser la production de bois.

La forêt française est en effet menacée par le réchauffement climatique, et notamment les sécheresses, qui ont entraîné des dépérissements importants. Elle est également impactée par des questions sanitaires, liées notamment aux scolytes. Face à ces défis, les montants actuellement prévus par le texte ne sont pas suffisants.

Le présent amendement vise également à attirer l’attention sur les nécessaires conditionnalités à apporter au plan Forêt. En effet, des pratiques de monoculture ou des coupes rases massives ne doivent pas être soutenues. En plus d’être très souvent inadaptées aux enjeux climatiques, elles font l’objet d’une contestation sociale de plus en plus forte. Notamment, la Convention Citoyenne pour le Climat proposait, dans son rapport, l’encadrement des coupes rases.

Des pratiques de diversification, de recherche et d’expérimentation sur l’évolution de la forêt, des itinéraires techniques alternatifs, le renouvellement par régénération naturelle, doivent être soutenus pour permettre le développement d’une forêt résiliente, espace de biodiversité et de production durable.

Cet amendement propose donc d’abonder de 50 millions d’euros les crédits dédiés au «Plan Forêt » de l’action n°5 « Transition agricole » du programme 362 « Écologie » par la mobilisation des crédits dédiés au volet « État et territoires » de l’action n° 4 « Mise à niveau numérique de l’État, des territoires et des entreprises – modernisation des administrations régaliennes » du programme 363 « Compétitivité ».

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