Amendement N° 216 4ème rectif. (Rejeté)

Plein exercice des libertés locales

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendements identiques : 69 69 )

Déposé le 30 juin 2021 par : Mmes Préville, Poumirol, Le Houerou, M. Antiste, Mme Conway-Mouret, MM. Devinaz, Cardon, Patrice Joly, Vaugrenard, Mme Monier.

Photo de Angèle Préville Photo de Émilienne Poumirol Photo de Annie Le Houerou Photo de Maurice Antiste Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Gilbert-Luc Devinaz Photo de Rémi Cardon Photo de Patrice Joly Photo de Yannick Vaugrenard Photo de Marie-Pierre Monier 

Mission Recherche et enseignement supérieur

Modifier ainsi les ouvertures de crédits des programmes :

(en euros)

ProgrammesAutorisations d’engagementCrédits de paiement
+

(majorer l'ouverture de)

-

(minorer l'ouverture de)

+

(majorer l'ouverture de)

-

(minorer l'ouverture de)

Formations supérieures et recherche universitaire

dont titre 2

Vie étudiante
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires1 000 0001 000 000
Recherche spatiale
Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables1 000 0001 000 000
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle
Recherche duale (civile et militaire)
Enseignement supérieur et recherche agricoles

dont titre 2

TOTAL1 000 0001 000 0001 000 0001 000 000
SOLDE00

Exposé Sommaire :

Le présent amendement vise à demander le relèvement du plafond d’emploi de l’Institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV) de 7 ETPT.

L’IPEV constitue l’ensemble des moyens humains, techniques, financiers et juridiques nécessaires au développement de la recherche scientifique nationale dans les régions polaires et subpolaires. Il contribue directement au rayonnement scientifique de la France dans des régions stratégiques tant sur le plan géopolitique, économique, qu’environnemental.

À la veille de la 43ème réunion consultative sur l’Antarctique (RTCA), présidée par la France, le budget de l’IPEV doit être significativement augmenté. D’abord, pour assurer son fonctionnement optimal et garantir à ses personnels des conditions de travail adéquates, ensuite, pour préserver notre statut de puissance polaire. Certes, le plafond d’emploi de l’Institut a récemment été augmenté de 2 ETPT mais cette progression signifie bien peu lorsque nous comparons le budget de l’IPEV à ses équivalents en Europe et dans le monde : 16 millions d’euros annuels contre 18 millions en Italie, 53 millions en Allemagne et 88 millions en Australie.

Malgré un budget moindre, les efforts consentis par les équipes de l’IPEV permettent à la France d’être classée au 1er rang mondial des recherches conduites au sein des milieux subantarctiques. Leur attribuer des moyens à la hauteur de nos ambitions scientifiques et politiques ne serait donc qu’une juste reconnaissance du travail accompli.

Rendu en mai 2021, un rapport de l'OPECST, intitulé « Recherche française en milieu polaire : revenir dans la cour des grands», identifie clairement les risques liés à ce sous-investissement chronique à la fois dans la recherche et dans les opérations logistiques que cette recherche nécessite.

Le projet de loi de finances rectificative, nous offre l’opportunité de répondre aux besoins, au moins à court-terme, de l’Institut en relevant son plafond d’emplois de 7 ETPT. La question des besoins de long terme (achat d’un navire brise-glace, modernisation de la station Dumont d’Urville, adaptation de la station Concordia, relèvement significatif du plafond d’emplois) serait renvoyée à un débat ultérieur mais la France affirmerait ainsi son statut de puissance polaire, à la veille d’une échéance internationale cruciale pour l’avenir de l’Antarctique.

Pour des questions de recevabilité financière, l’amendement ajoute 1 000 000 d’euros à l’action 18 du programme 172 en les retirant à l’action 14 du programme 190

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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