Amendement N° 156 rectifié (Retiré)

Confiance dans l'institution judiciaire

Discuté en séance le 29 septembre 2021
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 28 septembre 2021 par : Mme Micouleau, MM. Chatillon, Belin, Mmes Belrhiti, Berthet, M. Bouchet, Mme Bourrat, MM. Brisson, Burgoa, Calvet, Charon, Mme Deseyne, M. Genet, Mme Gosselin, M. Grand, Mme Joseph, MM. Lefèvre, Longuet, Perrin, Rietmann, Sido.

Photo de Brigitte Micouleau Photo de Alain Chatillon Photo de Bruno Belin Photo de Catherine Belrhiti Photo de Martine Berthet Photo de Gilbert Bouchet Photo de Toine Bourrat Photo de Max Brisson Photo de Laurent Burgoa Photo de François Calvet 
Photo de Pierre Charon Photo de Chantal Deseyne Photo de Fabien Genet Photo de Béatrice Gosselin Photo de Jean-Pierre Grand Photo de Else Joseph Photo de Antoine Lefèvre Photo de Gérard Longuet Photo de Cédric Perrin Photo de Olivier Rietmann Photo de Bruno Sido 

Alinéa 8

Compléter cet alinéa par quatre phrases ainsi rédigées :

L’entreprise a néanmoins le droit de contester la réalité de l’accident du travail. Dans ce cas, le détenu ne peut pas prétendre à une indemnisation tant que la décision n’est pas rendue. Dans le cas où l’accident survient sur le lieu et pendant les heures de travail pour des motifs étrangers à l’exercice du travail, celui-ci ne sera pas considéré comme un accident de travail. Dans tous les autres cas, les arrêts de travail sont indemnisés selon un barème connu et convenu à l’avance et limité dans le temps, et qui tient compte de leur gravité (interruption temporaire de travail, incapacité permanente partielle) ;

Exposé Sommaire :

L'objet du présent amendement est double.

Il prévoit de ne pas faire porter la responsabilité à l’entreprise d’un accident du travail qui n’en serait pas un. il est possible de citer en exemple une rixe entre détenus qui surviendrait dans un atelier et pendant les heures de travail, qui serait alors un accident au travail et non pas un accident de travail. Il resterait sous la responsabilité de l’établissement pénitentiaire.

Il prévoir également d’encadrer la réalité et l’indemnisation des accidents de travail selon une grille connue à l’avance. Une indemnisation sans limite de temps peut amener certaines personnes à abuser du système en simulant des douleurs sans réalité. Le préjudice est à la fois pour l’entreprise qui ne peut plus employer une personne formée et pour le détenu qui, n’exerçant plus d’activité professionnelle, ne bénéficie plus d’un vecteur important de sa réinsertion.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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