Déposé le 19 novembre 2021 par : MM. Kern, Longeot, Levi, Henno, Le Nay, Mmes Billon, Herzog, MM. Jean-Michel Arnaud, Loïc Hervé.
Après l'article 8 quinquies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
Après le 1 sexdecies du II de l’article 266 sexies du code des douanes, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« 1.... Aux réceptions des boues issues de station d’épuration jusqu’au 31 décembre 2024 ; ».
En France, on dénombre plus de 22 000 stations d’épuration urbaine de taille très diverses. La très grande majorité des stations (environ 18 000) sont des petites stations d’une capacité inférieure à 2 000 EH (équivalent habitant), avec souvent des technologies rustiques et peu énergivores.
L’ensemble des stations d’épuration françaises produisent environ 1 million de tonnes de boues (en matière sèche), ou soit environ 7 à 8 millions de tonnes de matières brutes. La principale voie de valorisation et de traitement des boues urbaines est l’épandage agricole (44% des boues).
Depuis l’arrêté du 30 avril 2020, l’épandage des boues non hygiénisées a été interdit en France par précaution vis à vis du virus du SARS-CoV-2 responsable de la COVID-19. Ainsi, de nombreuses collectivités en charge de l’assainissement ont été amenées à modifier en urgence le débouché de leurs boues d’épuration pour s’orienter vers une filière hygiénisante ou vers l’élimination, avec à la clé de fort surcoût.
Ces surcouts se reportent sur la facture des abonnés assainissement. Le présent amendement vise à exonérer de TGAP les collectivités qui ont dû modifier la filière de traitement de leur but du fait de la crise COVID.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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