Amendement N° 1 (Retiré)

Jeux olympiques et paralympiques de 2024

Discuté en séance le 31 janvier 2023
Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 12 octobre 2022 par : Mme Benbassa.

Photo de Esther Benbassa 

Alinéa 18

Après le mot :

renoncent

insérer le mot :

explicitement

Exposé Sommaire :

L’amendement que nous entendons déposer a pour but d’inciter les victimes de violences conjugales à poursuivre leur démarche jusqu’au bout, lorsque de telles violences sont avérées. Dans sa rédaction actuelle, cette proposition de loi ne permet pas de s’assurer de l’intégralité de l’accompagnement, malgré la certitude du caractère précaire et vulnérable de leur situation.

Pour ces victimes, se reconstruire nécessite une rupture complète avec l’agresseur. Pour ce faire, se constituer partie civile est une étape cruciale. En effet, les dommages et intérêts ne constituent en aucun cas un enrichissement personnel mais sont censés permettre à la plaignante de retrouver l’état qui était le sien antérieurement au préjudice subi. Ce dernier étant bien plus conséquent que le montant de l’avance d’urgence.

Il ne s’agit, alors, nullement de remettre en cause la subrogation prévue. La Caisse d’Allocation Familiale (CAF) doit pouvoir se constituer partie civile en lieu et place de la victime, si et seulement si cette dernière renonce explicitement à ce droit. Ce choix doit donc être éclairé. Raison pour laquelle, la victime doit être informée que, malgré son refus, une action sera tout de même engagée par la CAF, en son nom, à l’encontre de l’agresseur.

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