Amendement N° 3695 (Rejeté)

Loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2023

Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 1er mars 2023 par : Mme de Marco, M. Gontard, Mmes Poncet Monge, Mélanie Vogel, MM. Benarroche, Breuiller, Dantec, Dossus, Fernique, Labbé, Parigi, Salmon.

Photo de Monique de Marco Photo de Guillaume Gontard Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Mélanie Vogel Photo de Guy Benarroche Photo de Daniel Breuiller Photo de Ronan Dantec Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Joël Labbé Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Daniel Salmon 

Après l'article 2 ter

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le chapitre 7 du titre III du livre I du code de la sécurité sociale est complété par une section ... ainsi rédigée :

« Section ...
« Soutien à la Caisse nationale d’assurance vieillesse
« Art. L. 137-42. – Il est créé une contribution sur les robots industriels.
« Son taux mensuel est fixé, pour chaque robot industriel, à 6, 9 % de la valeur brut produite et pour un maximum de 103 euros par mois.
« La contribution est affectée à la Caisse nationale d’assurance vieillesse telle que mentionnée à l’article L. 222-1 du code de la sécurité sociale. »

Exposé Sommaire :

La richesse produite par les robots industriels est une chance et doit être mise au service de l’ensemble de la population. Le remplacement des emplois industriels par des robots industriels permet une rentabilité plus importante. Il est légitime, en contrepartie, qu’une petite partie de la richesse produite en économisant sur le coût du travail soit reversée pour contribuer à notre système de sécurité sociale. En effet, selon l’OCDE, 16% des emplois en France sont exposés à un risque élevé d’automatisation. C’est autant de cotisations sociales en moins.

Ainsi, cet amendement vise à créer une contribution au profit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse sur la richesse produite par les robots industriels. Dans un souci d’équilibre économique et afin de ne pas désinciter à l’investissement, le plafond de cette contribution est fixé à 103 euros par mois. Ce montant correspond à la cotisation vieillesse moyenne payée par l’employeur d’un salarié de l’industrie en début de carrière.

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