Amendement N° 420 (Sort indéfini)

Déposé le 30 octobre 2023 par : Mme Mélanie Vogel, MM. Benarroche, Parigi, Grégory Blanc, Dantec, Dossus, Fernique, Gontard, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mmes Ollivier, Poncet Monge, M. Salmon, Mmes Senée, Souyris.

Photo de Mélanie Vogel Photo de Guy Benarroche Photo de Paul Toussaint Parigi Photo de Grégory BLANC Photo de Ronan Dantec Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard 
Photo de Antoinette GUHL Photo de Yannick JADOT Photo de Monique de Marco Photo de Akli MELLOULI Photo de Mathilde OLLIVIER Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon Photo de Ghislaine SENÉE Photo de Anne SOUYRIS 

Alinéa 9

Compléter cet alinéa par une phrase ainsi rédigée :

Ils doivent suivre dans la première année du mandat et puis tous les trois ans, une formation sensibilisant aux parcours des personnes particulièrement vulnérables, y compris celles ayant subi des persécutions en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre, et aux faits spécifiques dont elles peuvent devenir victimes.

Exposé Sommaire :

Certaines personnes demandant la protection internationale sont particulièrement vulnérables et le traitement de leur demande nécessite une attention renforcée, notamment par les juges à la CNDA qui statuent en dernier ressort sur le sort de la personne.

Les formations sont un levier important pour contribuer à la sensibilisation des personnes.

Alors que la loi prévoit déjà une obligation de publier le nombre de formations suivies par les juges à la CNDA en matière de persécutions liées au sexe, le dernier rapport indique qu’aucune formation n’a été suivie en la matière en 2021. Force est de constater ainsi que la disposition actuelle, peu contraignante, n’est pas suivie, ce qui ne permet pas d’améliorer la reconnaissance des personnes particulièrement vulnérables.

De plus, de par le fait de la déterritorialisation de la CNDA, les échanges d’expériences entre les juges risquent de devenir moins fréquents de par le seul fait de l’éloignement géographique, ce qui accroît le risque que l’attention particulière qui est à accorder aux personnes les plus vulnérables ne le soit pas par tous les juges. Dans ce contexte, rendre les formations obligatoires permet de contrebalancer les effets de la territorialisation de la CNDA.

Tel est l’objet de cet amendement de repli du groupe Écologiste – Solidarité et Territoires.

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