Déposé le 17 mai 2023 par : Mme Sylvie Robert, M. Assouline, Mme Van Heghe, MM. Kanner, Antiste, Chantrel, Lozach, Magner, Mme Monier, M. Stanzione, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.
Alinéa 3
Après le mot :
parentale
insérer les mots :
ou le mineur de quinze ans
Dans le rapport sur les droits numériques des mineurs de la CNIL, publié en 2021, l’une des recommandations fondamentales porte sur l’exercice, par les mineurs, de leurs droits numériques. D’ailleurs, cette préconisation est une traduction concrète de l’article 12 de la Convention internationale des droits de l’enfant qui stipule que tout enfant a le « droit d'exprimer librement son opinion sur toute question l'intéressant, les opinions de l'enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité ».
Ainsi, lors de la consultation publique de la CNIL, cette recommandation a reçu une très large approbation, 80 % des personnes estimant utile que les mineurs puissent exercer seuls leurs droits d’accès, de rectification, d’effacement et d’opposition.
C’est pourquoi, cet amendement vise à lever une ambigüité du texte et à prévoir clairement que le mineur de quinze ans peut demander, sans l’autorisation parentale, la suspension de son compte.
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