Amendement N° COM-195 (Satisfait)

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées

Programmation militaire pour les années 2024 à 2030

Déposé le 12 juin 2023 par : MM. Temal, Féraud, Kanner, Mmes Carlotti, Conway-Mouret, Gisèle Jourda, MM. Roger, Todeschini, Mickaël Vallet, Vallini, Vaugrenard, les membres du groupe Socialiste, Écologiste, Républicain.

Photo de Rachid Temal Photo de Rémi Féraud Photo de Patrick Kanner Photo de Marie-Arlette Carlotti Photo de Hélène Conway-Mouret Photo de Gisèle Jourda Photo de Gilbert Roger Photo de Jean-Marc Todeschini Photo de Mickaël Vallet Photo de André Vallini Photo de Yannick Vaugrenard 

Texte de loi N° 20222023-712

Article 3

Alinéa 3

Rédiger ainsi le tableau de l’alinéa 3 :

(en milliards d’euros courants)

2024202520262027202820292030Total 2024-2030
Crédits de paiement de la mission « défense »48, 2452, 5456, 8459, 9462, 9465, 9468, 94415, 36
Variation+ 4, 3+ 4, 3+ 4, 3+ 3, 1+ 3+3+3

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à modifier la trajectoire financière proposée par le Gouvernement afin que l’augmentation des crédits soit concentrée en début de programmation.

En effet, à l’instar de l'actuelle loi de programmation militaire, l’augmentation des ressources

budgétaires prévue par le Gouvernement est plus forte à la fin de la période couverte (augmentation annuelle de 4, 3 milliards d’euros en 2028, 2029 et 2030) qu’au début (augmentation de 3, 1 milliards d’euros en 2024 puis de 3 milliards d’euros en 2025 et 2026).

Cela est d’autant plus regrettable que cette bosse budgétaire, prévue pour les deux dernières années de programmation de la LPM actuelle était dévolue à la modernisation de notre dissuasion. La disparition de cette bosse qui remettrait les compteurs à zéro a tout d’un mauvais signal. En l’absence d’indications supplémentaires, tout porterait dès lors à croire que cette modernisation majeure pour la crédibilité de notre dissuasion soit reportée à nouveau en fin de programmation. Cela voudrait-il signifier que cette modernisation. Le Parlement doit en être informé et si possible rassuré.

Par ailleurs, ainsi que l’a souligné dans son avis le Conseil d’Etat, les chiffres présentés au-delà de 2027 « sont affectés de nombreux aléas », ce qui rend l’effort proposé d’autant plus hypothétique.

Cet amendement vise ainsi à sécuriser l’effort budgétaire annoncé en inversant la trajectoire budgétaire, afin que les augmentations de crédits les plus fortes interviennent sur les 3 premières années de la présente programmation, de 2024 à 2026 et que les engagements programmés de longue date puissent être tenus.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion