Déposé le 24 novembre 2023 par : Mme Morin-Desailly, M. Henno, Mme Devésa, M. Levi, Mmes Guidez, Olivia Richard, MM. Capo-Canellas, Pascal Martin, Kern, Mme Jacquemet, M. Hingray, Mmes Billon, Perrot, M. Bleunven, Mmes Vérien, Romagny, Saint-Pé.
Après l'article 5 duovicies
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
« La taxe n’est pas due par les personnes mentionnées au 2° du II, à l’exception de celles dont l’offre est principalement consacrée aux œuvres ou documents cinématographiques ou audiovisuels à caractère pornographique ou d’incitation à la violence, lorsque le montant cumulé des sommes mentionnées aux 2° et 3° du III est inférieur à 5 millions d’euros. »
II. – La perte de recettes pour le Centre national du cinéma et de l’image animée résultant du I est compensée, à due concurrence, par la création d’une taxe additionnelle à l’accise sur les tabacs prévue au chapitre IV du titre Ierdu livre III du code des impositions sur les biens et services.
Cette exonération concernerait, ainsi, les acteurs du marché de la vidéo à la demande les plus fragiles qui doivent faire face à une très forte concurrence dans un paysage d’offres multiples largement dominé par les grandes plateformes internationales
Cet amendement aura un effet très limité sur les ressources du CNC, de l’ordre de 5 million d’euros, et bénéficiera à une quinzaine d’entreprises, principalement nationales. Il convient par ailleurs de souligner le caractère très dynamique de la taxe sur la diffusion en vidéo physique et en ligne de contenus audiovisuels. On constate ainsi dans le PLF 2024 que le rendement de la taxe sur les ventes et les locations de vidéogrammes destinés à l’usage privé du public (taxe vidéo et VOD) est estimé à 131 243 000, contre 107 489 000 lors du PLF de l’année dernière. Ce dynamisme pourra donc compenser l’évolution proposée de la TSV.
NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.
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