Amendement N° I-768 rectifié (Retiré)

Mise au point au sujet d'un vote

Avis de la Commission : Demande de retrait — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 23 novembre 2023 par : MM. Stéphane Demilly, Capo-Canellas, Henno, Courtial, Houpert, Mme Sollogoub, MM. Kern, Brault, Chauvet, Mme Jacquemet, M. Hingray, Mme Pauline Martin, M. Levi, Mme Billon, M. Bleunven.

Photo de Stéphane Demilly Photo de Vincent Capo-Canellas Photo de Olivier Henno Photo de Édouard Courtial Photo de Alain Houpert Photo de Nadia Sollogoub Photo de Claude Kern 
Photo de Jean-Luc BRAULT Photo de Patrick Chauvet Photo de Annick Jacquemet Photo de Jean Hingray Photo de Pauline MARTIN Photo de Pierre-Antoine Levi Photo de Annick Billon Photo de Yves BLEUNVEN 

Texte de loi N° 20232024-127

Article 15

Après l’alinéa 71

Insérer un paragraphe ainsi rédigé :

…. – La taxe objet du I prend fin au dernier exercice clos à l’achèvement de l’année 2029.

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à limiter dans le temps la taxe sur l’exploitation des infrastructures de transport de longue distance, créée par l’article 15 du projet de loi de finances pour 2024.

Cette taxe a pour objet, d’après l’exposé des motifs du présent projet de loi, de financer « des investissements massifs dans les infrastructures, notamment ferroviaires, favorisant la réduction de l’impact des mobilités sur l’environnement ».

Il est impératif, au regard de l’enjeu climatique et de notre souveraineté économique, que la taxation du secteur aérien contribue à financer la transition écologique de ce secteur, qu'il s'agisse du renouvellement des flottes ou du soutien au carburants d'aviation durables. Notre pays ne dispose, à ce jour, d’aucune filière industrielle nationale capable de fournir à nos compagnies aériennes des carburants d’aviation durables en quantités suffisantes.

Les annonces gouvernementales selon lesquelles cette taxe serait applicable pendant cinq ans ne sont pas inscrites dans le présent projet de loi.

Or un tel prélèvement impacterait de manière durable les capacités d'investissements des exploitants visés, et limiterait d’autant les efforts des sociétés concernés pour assurer leur transition écologique et leur modernisation.

Cet amendement vise ainsi à s’assurer qu’une telle taxe ne serait pas maintenu au-delà de l’année 2029.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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