Amendement N° 50 rectifié (Rejeté)

Engagement bénévole et vie associative

Discuté en séance le 13 mars 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable
( amendement identique : )

Déposé le 13 mars 2024 par : MM. Bonneau, Longeot, Mme Vermeillet, M. Henno, Mme Demas, M. Menonville, Mme Nathalie Delattre, MM. Hingray, Courtial, Duffourg, Alain Marc, Cigolotti, Sautarel, Loïc Hervé.

Photo de François Bonneau Photo de Jean-François Longeot Photo de Sylvie Vermeillet Photo de Olivier Henno Photo de Patricia Demas Photo de Franck Menonville Photo de Nathalie Delattre Photo de Jean Hingray Photo de Édouard Courtial Photo de Alain Duffourg Photo de Alain Marc Photo de Olivier Cigolotti Photo de Stéphane Sautarel Photo de Loïc Hervé 

Texte de loi N° 20232024-387

Après l'article 1er

Après l’article 1er

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Les activités recensées à l’article L. 5151‐8 du code du travail peuvent être énumérées sous la forme d’un curriculum vitae, qui peut-être substitué par le Passeport Bénévole de France Bénévolat, mobilisable pour le recensement de l’activité citoyenne par les élus et administrations publiques, transmis à l’initiative du propriétaire du compte engagement citoyen. Ce recensement peut être organisé sous la forme d’un compte élu, qui peut-être substitué par l’outil personnel de travail de l’élu. Ledit curriculum vitae pourra faire l’objet de valorisation en nature fixée par un décret en Conseil d’État.

Exposé Sommaire :

Les élus organisent régulièrement des concertations citoyennes afin de co-construire les réformes de politique publique. Les associations engagées peines, selon elles, à être informées de ces initiatives. L’une des raisons de ce défi démocratique est qu’il n’existe pas de base de données d’associations engagées disponibles pour les élus. L’objectif est d’utiliser un CV associatif, substituable par le Passeport bénévole existant de leurs dirigeants ou représentants, pour le transmettre aux élus afin de créer des bases de données de citoyens actifs pour les consultations citoyennes. La loi ne mentionne aucun dispositif qui permet de créer un lien entre les élus et les associations engagées dans un tel cadre, et même si la loi satisfait qu’une minorité d’élus disposent

de telles bases de données, les associations n’ont à ce jour aucune marge de manœuvre pour convaincre d’autres élus d’en constituer une, en partie parce que la loi n’en fait pas allusion dans le rôle de l’élu. L'inscription desdits CV associatifs et citoyens dans les listes de bases de données appartient à l’initiative de leurs détenteurs. Il appartient à l’élu de gérer sa base de données, sur la base de ses propres moyens. De même, il appartient aux associations de gérer leur CV associatif sur la base de leurs propres moyens. Il n’existe donc pas de charge supplémentaire de l’Etat. L'élu n’est pas contraint par ailleurs, et de façon arbitraire, d’inscrire une association à sa base de données. Ces bases de données citoyennes, qui peuvent être rendues publiques à l’initiative de l’élu, sont la base d’une sollicitation citoyenne organisée dans le but de co-construire les réformes de politiques publiques, au cœur d’une démocratie renouvelée. Les détenteurs desdits CV associatifs et CV citoyens inscrits dans les bases de données citoyennes peuvent bénéficier de valorisation en nature par les élus et les administrations publiques, tels que des visites, des invitations à des évènements citoyens ou des stages.

NB:La présente rectification porte sur la liste des signataires.

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