Amendement N° 14 (Rejeté)

Mises au point au sujet de votes

Discuté en séance le 9 avril 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Sagesse
( amendements identiques : 5 22 22 28 )

Déposé le 7 avril 2024 par : MM. Fernique, Dantec, Mme Poncet Monge, MM. Benarroche, Grégory Blanc, Dossus, Gontard, Mme Guhl, M. Jadot, Mme de Marco, M. Mellouli, Mme Ollivier, M. Salmon, Mmes Senée, Souyris, Mélanie Vogel.

Photo de Jacques Fernique Photo de Ronan Dantec Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Guy Benarroche Photo de Grégory BLANC Photo de Thomas Dossus Photo de Guillaume Gontard Photo de Antoinette GUHL 
Photo de Yannick JADOT Photo de Monique de Marco Photo de Akli MELLOULI Photo de Mathilde OLLIVIER Photo de Daniel Salmon Photo de Ghislaine SENÉE Photo de Anne SOUYRIS Photo de Mélanie Vogel 

Texte de loi N° 20232024-493

Article 4

Supprimer cet article.

Exposé Sommaire :

Cet article introduit en commission vise à permettre aux entreprises de transports d’imposer aux salariés indispensables à l’exécution des niveaux de service dans le plan de transports adapté et soumis à l’obligation de déclaration individuelle de participer à une grève en application de l’article L. 1324-7 du code des transports, d’exercer leur droit de grève exclusivement au début de l’une de leurs prises de service et jusqu’au terme dudit service.

L’objectif de cet article est en fait de totalement interdire les grèves de très courte durée, de 59 minutes, réalisées en cours de service, répandues dans le secteur des transports.

Cet objectif d’effacer les effets de la grève et de minimiser la désorganisation, porte une atteinte importante au droit de grève et n’est pas acceptable.

Par ailleurs, en cherchant à limiter voire interdire ces préavis de grèves sur des périodes fixes et très courtes, pour éviter les potentiels abus et effets disproportionnés, le risque est bien de voir se multiplier les préavis sur des périodes bien plus longues, dépassant une journée, et en définitive, d’être responsables d’une déstabilisation et d’une discontinuité du service public des transports bien plus importante.

De plus, toute modification de notre législation sur le droit de grève nécessite avant tout une concertation avec les partenaires sociaux.

Il serait plus opportun de rechercher un équilibre raisonnable et de faire mieux fonctionner le régime issu de la loi de 2007, notamment par une bonne information des usagers, et une meilleure organisation du service garanti.

Pour toutes ces raisons, les auteurs de cet amendement proposent la suppression de cet article.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Inscription
ou
Connexion