Amendement N° 31 (Irrecevable)

Ingérences étrangères en france

Avis de la Commission : Irrecevable au titre de l'article 45 de la Constitution

Déposé le 21 mai 2024 par : Mme Mélanie Vogel, MM. Benarroche, Grégory Blanc, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot, Mellouli, Mmes Ollivier, Poncet Monge, M. Salmon, Mmes Senée, Souyris.

Photo de Mélanie Vogel Photo de Guy Benarroche Photo de Grégory BLANC Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique Photo de Guillaume Gontard 
Photo de Antoinette GUHL Photo de Yannick JADOT Photo de Akli MELLOULI Photo de Mathilde OLLIVIER Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Daniel Salmon Photo de Ghislaine SENÉE Photo de Anne SOUYRIS 

Texte de loi N° 20232024-596

Après l'article 1er bis

Après l’article 1erbis

Insérer un article additionnel ainsi rédigé :

Le sixième alinéa de l’article L. 52-8 du code électoral est complété par une phrase ainsi rédigée : « Il ne peut recevoir des prêts de personnes physiques étrangères extérieures à l’Union européenne ne résidant pas en France. »

Exposé Sommaire :

Le présent amendement du groupe Écologiste, Solidarité et Territoires a pour objet d’interdire explicitement les prêts de personnes physiques étrangères, extérieures à l’Union européenne et ne résidant pas en France, pour le financement de partis politiques ou de campagnes électorales.

Il s’agit de la traduction de la recommandation n°5 du rapport de la commission d’enquête relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères de la députée Constance Le Grip, publié le 1er juin 2023.

La CNCCFP a eu l'occasion d’alerter sur le vide juridique actuel concernant les prêts des personnes physiques étrangères à destination des partis et des campagnes électorales. Une fois ces prêts accordés, le risque d’ingérence étrangère et d’infiltration au sein des partis politiques français est important : “Aucune condition de nationalité ne s’applique aux prêts des personnes physiques et aucun plafond n’y est appliqué. Une même personne peut donc consentir un prêt de plusieurs centaines de milliers d’euros tant qu’il ne dépasse pas 47, 5 % du plafond des dépenses électorales”.

Il s’agit donc de remédier à cette lacune juridique pour renforcer davantage les règles de financement de la vie politique et de lutter efficacement contre les tentatives d’ingérences étrangères au sein de notre pays, dans un contexte où les emprunts des partis politiques auprès de personnes physiques ont nettement augmenté entre 2018 et 2020, passant de 7, 2 à 16, 5 millions d’euros.

Déclaré irrecevable au titre de l'article 45, alinéa 1, de la Constitution (cavalier) par la commission saisie au fond

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