Amendement N° 3 (Rejeté)

Possibilité de concilier une activité professionnelle avec la fonction d'assistant familial

Discuté en séance le 29 mai 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 27 mai 2024 par : Mmes Poncet Monge, Souyris, MM. Benarroche, Grégory Blanc, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot, Mellouli, Mme Ollivier, M. Salmon, Mmes Senée, Mélanie Vogel.

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Texte de loi N° 20232024-618

Article 1er

Après l’alinéa 3

Insérer un alinéa ainsi rédigé :

« Ce cumul est uniquement autorisé lors de périodes courtes dans le cadre d’un accueil relais, et de la constitution de binômes d’assistants familiaux. Les modalités de ce cumul sont définies par décret.

Exposé Sommaire :

Par cet amendement, soutenu par plusieurs associations d’assistant.es familiaux, nous entendons réserver la possibilité de cumul d’une activité professionnelle avec une activité d’assistant.e familial seulement lors de périodes courtes, week-end de répit ou congés et dans le cadre de la constitution de binômes d’assistants familiaux. Ainsi, la possibilité de cumul ne concernerait que les assistant.es familiaux non référents qui prendraient en charge les enfants sur des temps courts afin d’offrir un temps de répit aux assistants familiaux référents qui, quant à eux, exerceraient l’unique profession d’assistant familial.

Cette solution, proposée par plusieurs associations et syndicats d’assistant.es familiaux et qui fait consensus, permettrait l’entrée dans la profession d’assistant familial.e de nouveaux entrants, qui découvriraient progressivement le métier et seraient accompagnés dans cette découverte par la mise en place de « binômes » pour l’accueil d’un enfant.

Tel que l’écrit le sociologue David Grand[1], reprenant le vocable du sociologue Goffman, il faut pour les assistants familiaux parvenir à se créer des « coulisses ». En effet, toute activité humaine se déroule sur scène et nécessite, parallèlement, des coulisses pour décompresser et se ressourcer. Or, pour les assistant.es familiaux, ces temps de répit sont aujourd’hui très difficiles à prendre, à cause du nombre insuffisant de familles d’accueil en relais, ce qui impacte l’attractivité du métier.

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[1] David Grand, « Sociologie du placement familial. Des capacités de l’assistant familial au service de placement comme ressort capacitaire »

https ://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2020-3-page-169.htm#no1

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