Déposé le 27 mai 2024 par : Mmes Poncet Monge, Souyris, MM. Benarroche, Grégory Blanc, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot, Mellouli, Mme Ollivier, M. Salmon, Mmes Senée, Mélanie Vogel.
Alinéa 3
Remplacer le mot :
accessoire
par le mot :
complémentaire
Cet amendement vise à remplacer le mot « accessoire » par « complémentaire ». En effet, le terme « accessoire » sous-entend qu’assistant familial ne serait pas un métier à part entière, essentiel et comporte une connotation dépréciative.
Parmi les raisons qui ont engendré l’écriture de la présente proposition de loi, réside la chute constante du nombre d’assistant.es familiaux liée à l’attractivité de la profession. Solutionner la crise d’attractivité d’assistant familial demande de sécuriser le statut, de valoriser la profession.
L’UFNAFAAM souligne : « Malgré une professionnalisation croissante du métier d’assistante familiale, qui se positionne (ou qui devrait se positionner) désormais comme « un métier du care très qualifié », notre enquête montre pourtant que les représentations simplificatrices autour de ce métier sont toujours bien vivaces et ancrées ».
Pratiqué à 90 % par des femmes, l’accueil familial constitue l’une des composantes essentielles de la protection de l’enfance. Le placement en famille d’accueil représente actuellement 38 % des placements au niveau national, 50 % dans plus de 60 départements, et même plus de 65 % dans 13 départements. Plus de 70 000 enfants sont pris en charge actuellement par des assistant.es familiaux.
Il s’agit d’un métier à part entière, non d’une activité accessoire.
D’ailleurs, l’UFNAFAAM explique que la plupart du temps, dans le cas de cumul, le métier principal est celui d’assistant.e familial et non l’inverse, car celui-ci exige une grande disponibilité et mobilise un panel important de compétences.
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