Amendement N° 4 (Rejeté)

Possibilité de concilier une activité professionnelle avec la fonction d'assistant familial

Discuté en séance le 29 mai 2024
Avis de la Commission : Défavorable — Avis du Gouvernement : Défavorable

Déposé le 27 mai 2024 par : Mmes Poncet Monge, Souyris, MM. Benarroche, Grégory Blanc, Dantec, Mme de Marco, MM. Dossus, Fernique, Gontard, Mme Guhl, MM. Jadot, Mellouli, Mme Ollivier, M. Salmon, Mmes Senée, Mélanie Vogel.

Photo de Raymonde Poncet Monge Photo de Anne SOUYRIS Photo de Guy Benarroche Photo de Grégory BLANC Photo de Ronan Dantec Photo de Monique de Marco Photo de Thomas Dossus Photo de Jacques Fernique 
Photo de Guillaume Gontard Photo de Antoinette GUHL Photo de Yannick JADOT Photo de Akli MELLOULI Photo de Mathilde OLLIVIER Photo de Daniel Salmon Photo de Ghislaine SENÉE Photo de Mélanie Vogel 

Texte de loi N° 20232024-618

Article 1er

Alinéa 3

Remplacer le mot :

accessoire

par le mot :

complémentaire

Exposé Sommaire :

Cet amendement vise à remplacer le mot « accessoire » par « complémentaire ». En effet, le terme « accessoire » sous-entend qu’assistant familial ne serait pas un métier à part entière, essentiel et comporte une connotation dépréciative.

Parmi les raisons qui ont engendré l’écriture de la présente proposition de loi, réside la chute constante du nombre d’assistant.es familiaux liée à l’attractivité de la profession. Solutionner la crise d’attractivité d’assistant familial demande de sécuriser le statut, de valoriser la profession.

L’UFNAFAAM souligne : « Malgré une professionnalisation croissante du métier d’assistante familiale, qui se positionne (ou qui devrait se positionner) désormais comme « un métier du care très qualifié », notre enquête montre pourtant que les représentations simplificatrices autour de ce métier sont toujours bien vivaces et ancrées ».

Pratiqué à 90 % par des femmes, l’accueil familial constitue l’une des composantes essentielles de la protection de l’enfance. Le placement en famille d’accueil représente actuellement 38 % des placements au niveau national, 50 % dans plus de 60 départements, et même plus de 65 % dans 13 départements. Plus de 70 000 enfants sont pris en charge actuellement par des assistant.es familiaux.

Il s’agit d’un métier à part entière, non d’une activité accessoire.

D’ailleurs, l’UFNAFAAM explique que la plupart du temps, dans le cas de cumul, le métier principal est celui d’assistant.e familial et non l’inverse, car celui-ci exige une grande disponibilité et mobilise un panel important de compétences.

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