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Je demande la parole.
Monsieur le président, je ne comprends plus rien à la façon dont se déroulent nos débats !
Pour la première fois de ma vie, je suis invité, monsieur le président, à faire une explication de vote… après le scrutin !
J’ai présidé des assemblées, Dieu merci sans trop de difficultés. C’est la première fois que j’ai connaissance d’un tel cas de figure ! Nous venons de voter sur l’autorisation de siéger au-delà de cent vingt jours. Comme l’a fort justement fait remarquer M. Fischer, je voulais indiquer la position des membres du groupe socialiste. Puisque vous...
Nous touchons au point le plus important du projet de loi puisque c'est celui qui fera pencher notre vote en faveur ou contre l'adoption du projet de loi. Les arguments de Marie-Thérèse Hermange sont connus. Il s'agit de ceux développés par certains intégristes de l'Eglise catholique. Il faut le dire ! Ces mêmes intégristes retranscrivent nos é...
Jean-Pierre Godefroy et moi-même ne nous laisserons pas attaquer nominativement sur internet à partir d'informations transmises dans des conditions que nous connaissons. Il importe aujourd'hui de donner à nos scientifiques des moyens de travail équivalents à ceux des autres chercheurs dans le monde entier. Les convictions religieuses auxquelle...
C'est vous qui l'avez ruinée !
Les dispositions de cet amendement sont redondantes, me semble-t-il. Les députés en ont d'ailleurs jugé ainsi : ils expliquent eux-mêmes qu’ils ont supprimé la mention expresse des trisomies parce que les anomalies cytogénétiques englobent ces dernières. Je veux bien que l’on adopte des dispositions symboliques. Toutefois, mes chers collègues,...
Marie-Thérèse Hermange n'a pas signé l'amendement n° 51. Elle est cohérente avec elle-même. Le principe même d'une dérogation à l'interdiction prévu à l'amendement n° 51 est hypocrite. La position de Marie-Thérèse Hermange est respectable. Le texte de Jean-Claude Gaudin et de certains membres du groupe UMP est politique.
J'explique simplement que si Marie-Thérèse Hermange exprime ses convictions, votre démarche est purement politique.
Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, en abordant ce second volet de l’examen du texte de révision des lois bioéthiques, nous avons un peu le sentiment que l’histoire se répète, ou plus exactement que, sur ce dossier, la majorité bégaye quelque peu. En première lecture, en effet, le Sénat, grâce à un vrai dial...
Je le résumerai en trois mots : incompréhension, déception et soumission.
Incompréhension, car il a été fait assez peu de cas du travail des sénateurs, du moins dans les domaines majeurs. Et cela vaut pour tout le monde ! Déception, car nous voyons bien que les principaux changements que nous espérions ont été soigneusement écartés. Soumission, car il est clair que, derrière l’apparente discipline des députés, ce s...
Jugez plutôt : suppression de l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation à tous les couples, suppression de la clause quinquennale de révision des lois bioéthiques, mais aussi malheureux rétablissement du principe d’interdiction a priori de la recherche sur les embryons et les cellules souches embryonnaires. Sur ce dernier po...
La rupture est aujourd’hui consommée, il faut bien le dire, entre, d’un côté, l’univers médical de la recherche et des associations de malades qui promeuvent la thérapie cellulaire, sous la forme d’une recherche permissive mais encadrée, comme nous l’avions préconisé, et, d’un autre côté, une sphère politique conservatrice, intraitable – j’ai e...
Le professeur René Frydman, père du « bébé du double espoir », qui s’apprête à prendre une retraite bien méritée après des années de recherche et d’activité, l’exprimait en des termes tout à fait éloquents dans un grand quotidien national, il y a quelques jours, au travers d’un exemple vécu dans un autre domaine que celui de l’embryon : « Preno...
L’amendement de M. Jean-Claude Gaudin est en effet plus régressif que le texte qui nous vient de l’Assemblée nationale.
Je note du reste qu’il contient une erreur, mais celle-ci sera certainement rectifiée. Aussi entrons-nous dans ce débat avec une inquiétude, mais aussi avec une volonté. À quoi tient notre inquiétude ? À ce que, sous la pression conjointe, et non dissimulée, du Gouvernement – nous savons où cela s’est passé, madame la secrétaire d’État – et d...
… qui n’ont pas hésité, sur Internet, à se montrer menaçants, à la limite diffamants à l’encontre de certains d’entre nous, …