Les amendements de Didier Guillaume pour ce dossier

16 interventions trouvées.

… je vais attendre que la plupart des collègues de l’UMP quittent l’hémicycle pour démarrer mon propos, car tous ces mouvements rendent la concentration difficile. Vous voudrez bien, monsieur le président, défalquer ces instants de mon temps de parole. Monsieur le Premier ministre, je voudrais d’abord vous féliciter très chaleureusement, au no...

Et permettez-moi également, parce qu’il a été beaucoup question de vote, de vous féliciter d’avoir obtenu, par votre majorité, la majorité absolue des votes cet après-midi à l’Assemblée nationale, gage de la confiance que la majorité de gauche apporte à votre gouvernement. §

Vous avez dit qu’il fallait regarder la vérité en face. Oui, monsieur le Premier ministre, regardons la vérité en face ! Notre endettement est devenu un problème politique majeur. Cet endettement a augmenté depuis quarante ans. Notre dette a grossi à un rythme effréné. Et il faut regarder la réalité en face : à quel moment cette dette a-t-elle ...

Dans un contexte de faible inflation et de faible croissance, cette dette est devenue un fardeau. Est-ce là l’héritage que nous voulons laisser à nos enfants ? Avec un tel niveau d’endettement, notre destin ne nous appartient plus. Avec un tel niveau d’endettement, notre souveraineté serait menacée. Avec un tel niveau d’endettement, c’est toute...

Oui, il faut tous nous en réjouir, mes chers collègues, parce que c’est l’intérêt de la nation française ! Monsieur le Premier ministre, vous l’avez dit, vous avez écouté les parlementaires – ceux de votre majorité, notamment. Non seulement vous avez écouté les parlementaires, mais vous avez aussi entendu les Français parce que vous les connai...

… ou que c’est epsilon : 6, 5 millions de Français dont les pensions de retraite sont inférieures à 1 200 euros par mois vont être épargnés par ce plan ! C’est une mesure de justice. Vous avez également pris en compte les fonctionnaires de catégorie C et la pauvreté. Tout à l’heure un orateur disait : « Mais qui paie ? Ce sont les départements...

On préférerait laisser les gens dans la précarité ? Non ! Moi, je préfère que les départements paient, qu’ils financent le RSA ! Je préfère que les départements augmentent les fonctionnaires de catégorie C ! C’est un gage de justice sociale. Si nous le faisons, c’est bon pour nos concitoyens. Ne regardons pas d’où cela vient. Regardons l’objec...

… Oui, c’est une très belle référence ! Donc, Jean Jaurès disait : « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire ». Et c’est ce que vous avez fait. La vérité, monsieur le Premier ministre, c’est que le pays vit au-dessus de ses moyens ! La vérité, c’est que le pays était en faillite, au bord de la faillite, comme le disait un précéden...

Et c’est de ce pays-là dont nous avons hérité, c’est ce pays-là que la gauche a trouvé ! La dette a augmenté, il fallait la faire diminuer. Tout à l’heure, Mme Des Esgaulx disait que les promesses du précédent quinquennat ont été exaucées. Pour avoir été exaucées, elles l’ont été ! Augmentation de la dette de plus de 650 milliards d’euros ! Au...

J’en viens au dernier point : les collectivités locales. Sur les régions, il me semble que le Sénat sera unanime. Le rapport a été fait : il faut diminuer le nombre de régions et il faut plus d’efficacité. Sur la clause de compétence générale, vous l’aviez proposé, nous y sommes revenus, on y revient, mais ce n’est pas tout à fait la même cho...

En ville, dans les agglomérations, dans les métropoles, vous le savez bien, mes chers collègues, les régions ont la compétence économique, les intercommunalités ont la compétence économique.

Or, vous le savez également, ça ne peut pas continuer ainsi ! Quand vous recevez des chefs d’entreprise, en Vendée…

… ou dans d’autres départements, vous leur dites qu’ils doivent remplir cinq dossiers différents pour une seule affaire. Il faut que cela cesse !

Il faut de la fluidité, il faut améliorer les choses ! Vous le savez très bien, mes chers collègues. Alors, il faudra aller de l’avant et il faudra que le Sénat avance, se situant non dans le camp des conservateurs mais dans le camp des novateurs.

Enfin, mes chers collègues, je pense que sur un dossier comme celui-ci, il n’y a pas de place à la surenchère. Tout à l’heure, notre collègue représentant l’UMP nous parlait des 50 milliards d’euros. Pourquoi ne parlez-vous pas des 130 milliards d’euros que vous proposez ? J’ai lu votre programme de réduction de la dette de 130 milliards d’euro...

Faites-le, et je vous promets que les Français trouveront la pilule présentée par Manuel Valls beaucoup moins amère ! C’est cela aussi la réalité, c’est la confrontation politique, c’est présenter projet contre projet ! Oui, il faut rétablir nos finances publiques ! Oui, il faut refuser l’austérité parce que, le Premier ministre l’a très bien ...