Interventions sur "croissance"

32 interventions trouvées.

Photo de Henri de RaincourtHenri de Raincourt :

...me année consécutive, les dépenses de l'Etat seront stabilisées en volume. Cela n'empêchera pas le Gouvernement de financer ses priorités dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure, de la justice, de la cohésion sociale et de l'aide publique au développement. Regarder la réalité en face, c'est aussi reconnaître, comme vous l'avez fait ce matin, monsieur le ministre d'Etat, que la croissance est trop faible dans notre pays par rapport à d'autres, à cause de nos pesanteurs et de mauvaises politiques conduites pendant trop longtemps. Oui, il faut encourager le travail, et le projet de loi de finances pour 2005 y contribue, en allégeant les charges qui pèsent sur les entreprises et l'emploi, en développant des outils financiers adaptés aux besoins des PME et en prévoyant plusieurs mesu...

Photo de Henri de RaincourtHenri de Raincourt :

Nous devons créer les conditions d'une croissance forte et durable. Tel est l'objectif du projet de loi de finances pour 2005. Je veux rendre hommage à la commission des finances, à son président et à son rapporteur général, pour la sagesse des amendements qu'ils nous proposent.

Photo de Denis BadréDenis Badré :

...me une politique identifiable et qu'il ait suffisamment de sens pour mobiliser les citoyens. Il doit être sincère et équilibré. Il doit, enfin, tenir compte de l'environnement économique et préparer l'avenir. Je dirai quelques mots, d'abord, sur la sincérité. ; il faut toujours commencer par ce qui fâche un peu ! Il est très difficile, dans les années que nous vivons, de faire des prévisions de croissance qui ne soient pas très vite démenties. Celles sur lesquelles est bâti votre projet le sont déjà ; vous n'y êtes pour rien. Les perspectives d'évolution de la croissance se sont assombries. L'exécution de la loi sera plus difficile que prévu. C'est d'autant plus fâcheux que votre projet comportait déjà, nous semble-t-il, des sous-estimations de dépenses sur les opérations extérieures, OPEX, le fon...

Photo de Denis BadréDenis Badré :

...nt à voter des budgets en déficit. Sur ce point, vous avez choisi de marquer une volonté claire, mais il ne faut pas se satisfaire trop vite. Si l'équilibre du budget 2004 fait apparaître, en définitive, un déficit moins désastreux que prévu, ce ne sont pas des plus-values de recettes qui sont dégagées ; il s'agit de moindres moins-values, et certainement pas de cagnotte. Je rappelle qu'avec une croissance inférieure à 2 %, même avec des taux d'intérêt faibles, un déficit de 3 % continue à alourdir une dette qui atteint déjà 65 % du PIB.

Photo de Denis BadréDenis Badré :

On pouvait imaginer, il y a deux ans, qu'une baisse de certains impôts allait doper la consommation et relancer la croissance. Ce fut un peu le cas, mais on a vu les limites de nos espérances à ce sujet. J'y insiste, monsieur le ministre, il ne me paraît pas utile aujourd'hui de rouvrir le débat sur la question de savoir si l'on réduit plutôt le déficit ou les impôts. Il faut réduire le déficit, même si cela ne procure pas de grandes satisfactions immédiates aux Français. Etant donné que la croissance ne repart pas, l...

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

... 9, 5 % de chômeurs et 3, 5 millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté. Pour expliquer ce paradoxe, il faut dénoncer les dysfonctionnements, les lourdeurs administratives et une fiscalité peu incitative. Tout a été dit sur l'absurdité des 35 heures et sur les 11, 3 milliards d'euros payés par l'Etat pour que les Français travaillent moins. Les pays qui connaissent la plus forte croissance sont ceux dans lesquels les citoyens sont convaincus que demain sera meilleur en fonction de leurs efforts et de leur travail aujourd'hui. Les Français, eux, n'en sont pas convaincus, et nous en sommes tous responsables. La « douce France » de Charles Trenet a-t-elle encore sa place dans l'impitoyable compétition de la mondialisation ? Comment ne pas s'interroger lorsque l'essai pamphlétaire Bon...

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

...L'alignement de l'impôt sur les sociétés sur la moyenne européenne doit être un objectif pour lutter contre les délocalisations. Enfin, la revalorisation du SMIC de 5, 5 % et de 11 % dans l'hôtellerie met fin au « SMIC hôtelier », qui était une honte économique pour notre pays, première destination touristique mondiale. Ces mesures seront financées par les prévisions de recettes générées par la croissance. Je pense néanmoins qu'il vaudrait mieux parler d'espoir de recettes, car nous ne maîtrisons pas la croissance qui les génère. Pourquoi ne pas établir, monsieur le secrétaire d'Etat, la règle d'une croissance zéro ? Puisqu'il s'agit d'une règle, elle n'aura aucune incidence sur le moral des entreprises ou des ménages. Accouplée à la loi organique « anti-cagnotte », elle constituera un verrou sup...

Photo de Marc MassionMarc Massion :

Non seulement il ne nous convient pas, ce qui n'est pas anormal, mais il ne mobilise ni vos amis au Parlement, ni vos soutiens dans le pays - il suffit de lire ici ou là les commentaires des uns et des autres... Vous avez retenu voilà quelques mois, et maintenu, une hypothèse de croissance de 2, 5 %. Une prévision de croissance est, certes, toujours un exercice difficile, parfois même périlleux, mais c'est un élément incontournable ! Cela étant, entre la prudence et ce qu'il est convenu d'appeler le volontarisme politique, il y a la réalité. Les derniers indicateurs montrent que votre hypothèse est optimiste. Ce volontarisme vous permet, en définitive, l'affichage de quelques anno...

Photo de Marc MassionMarc Massion :

...s élevé des cours du pétrole. Si la hausse des taux se généralisait au niveau mondial, elle viendrait alourdir le poids de la dette. Or, nous devons être conscients que si le service de la dette n'est que légèrement plus élevé que ce qu'il était en 1998, c'est uniquement à cause de la baisse des taux d'intérêt. De la même manière, si le prix du pétrole se maintenait en 2005 au niveau actuel, la croissance pourrait se trouver réduite de 2, 5 % à 1, 5 % et l'inflation dépasser largement les 1, 8 % prévus, ce qui, partant, pourrait pousser à la hausse des taux d'intérêt. Ce scénario n'est évidemment pas souhaitable, mais on ne peut l'exclure. Dans ce cas, les ménages modestes seraient les premiers à en pâtir. Leur facture pétrolière serait augmentée, le Gouvernement refusant de réactiver la TIPP flo...

Photo de Marc MassionMarc Massion :

J'ai remarqué que, ce matin, lors de son intervention à la tribune, M. le ministre avait fait de nombreuses références aux Etats-Unis, mais il faut savoir raison garder. Et comme l'avait voulu le Président de la République - je reprends sa formule : « Je décide, il exécute » - vous avez obstinément tenu à baisser les impôts au début du quinquennat, alors que le contexte de croissance était dégradé. Vous vous êtes privés de marges de manoeuvre, vous avez finalement redécouvert le poids des contraintes budgétaires. Mais vous avez continué à en rajouter, en prenant des mesures encore plus ciblées. La persévérance est une qualité, mais la persévérance dans l'erreur est une faute ! Pour un coût équivalent à un point du barème de l'impôt sur le revenu, votre remise en cause des dr...

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

...dans mon opinion que les finances publiques de notre pays étaient dans un état alarmant. En effet, la dette de l'Etat continue de croître pour atteindre aujourd'hui 1 100 milliards d'euros. Les Français s'en rendent-ils compte ? Comme l'a dit Alain Lambert, je ne le crois pas. En effet, parler de 65% du PIB n'est pas clair ! Nicolas Sarkozy expliquait ce matin que « ce budget a été bâti pour la croissance et que, sans croissance, on ne réduit pas le chômage et on ne réduit pas les déficits ». Dont acte. Cette volonté de réduire les déficits, nous savons qu'il en était véritablement animé, mais elle ne s'est malheureusement pas suffisamment traduite dans la réalité de ce projet de loi de finances pour 2005. En effet, si l'accroissement des dépenses publiques a été limité, cela s'est fait de manièr...

Photo de Jean-Jacques JégouJean-Jacques Jégou :

...la a été rappelé ce matin, certains laisser-aller qui peuvent paraître moins voyants, en définitive, creusent le déficit. Certes, monsieur le secrétaire d'Etat, la réduction de 10, 2 milliards d'euros nous place, comme l'ont souligné de nombreux orateurs, sous le seuil des 3 % du PIB. Si cette réduction du déficit nous permet de nous conformer à nouveau aux exigences du pacte de stabilité et de croissance européen, elle ne nous épargne pas de devoir continuer à emprunter pour faire face aux dépenses courantes de l'Etat. De cela non plus, les Français n'ont pas conscience. En fait, si ce déficit affectait le budget des ménages, nos concitoyens devraient emprunter pour payer l'eau, le gaz, l'électricité et la femme de ménage ! C'est ce que fait l'Etat à hauteur de 15 milliards d'euros, monsieur le ...

Photo de Marie-France BeaufilsMarie-France Beaufils :

...et de plus en plus lourdement sur les budgets des familles. Le budget de la nation devrait tenir compte de cette situation. La France est un pays riche : elle dispose en effet, grâce à ses ressources naturelles, à la qualité de la formation initiale et permanente de ses salariés, à la qualité de ses infrastructures de transport, de ses services publics, d'atouts irremplaçables pour faciliter la croissance et le développement économique et social. Nous devons donc porter un regard particulier sur la situation économique et sociale et identifier clairement les retards, les difficultés et les problèmes que nous rencontrons afin de définir les réponses qu'un projet de loi de finances peut y apporter. Nous considérons que le budget de l'Etat doit faire en sorte que la richesse créée par le travail de...

Photo de Bernard AngelsBernard Angels :

...e laisse pour le moins perplexe. Il me laisse perplexe, tout d'abord, en raison de la perception de l'environnement international sur laquelle il se fonde. Cela vaut autant pour le prix du baril de pétrole que pour la parité entre l'euro et le dollar. Il me laisse perplexe également en raison de la perception de l'environnement national qui est celle du Gouvernement. Parlons tout d'abord de la croissance. Les dernières statistiques viennent de le révéler : après un premier semestre plutôt encourageant, l'économie française n'a enregistré, au troisième trimestre, qu'une croissance symbolique de 0, 1 %.C'est très en deçà de vos attentes, monsieur le secrétaire d'Etat. Aussi, je vois mal comment vous pourriez atteindre votre objectif de croissance de 2, 5 % sur l'ensemble de l'année 2004.

Photo de Bernard AngelsBernard Angels :

...us réservées qu'elles ne l'étaient en 2002 et en 2003. C'est dire ! Les projets des industriels pour 2005 correspondraient, en effet, à une baisse de l'investissement de 3 % dans l'ensemble de l'industrie. Evoquons enfin la consommation. Il n'est qu'à lire les prévisions de l'Observatoire français des conjonctures économiques, l'OFCE : « la consommation, qui a constitué le dernier moteur de la croissance française en 2002 et 2003, permettant à la France d'éviter la récession [...] devrait quelque peu s'essouffler à partir du second semestre 2004 [...] Cela devrait engendrer un comportement plus prudent des ménages qui se traduira par une stabilisation du taux d'épargne, limitant la croissance de la consommation pour 2004 et 2005 ». Voilà qui est assez éclairant ! Enfin - et c'est là l'essentiel ...

Photo de Bernard AngelsBernard Angels :

En effet, premièrement, les prélèvements que vous avez choisi d'augmenter sont précisément ceux qui pèsent le plus lourdement sur la croissance et l'emploi.

Photo de Bernard AngelsBernard Angels :

Deuxièmement, si vous avez prudemment reculé sur les baisses d'impôt sur le revenu, vous avez pourtant réussi à dénicher d'autres impôts d'Etat à réduire. Le problème, c'est que cette solution est presque aussi coûteuse et tout aussi inefficace pour encourager la croissance et l'emploi. En général, on baisse la fiscalité sur les patrimoines lorsque l'épargne nationale a été mise en difficulté, comme cela fut le cas dans les années cinquante et soixante, par exemple. Or quelle est aujourd'hui la situation en France ? L'économie regorge, au contraire, d'épargne et les prévisions de tous les instituts nous incitent à penser que le taux d'épargne va se maintenir encore...

Photo de Bernard AngelsBernard Angels :

Le résultat de cette équation est simple : depuis deux ans, la hausse du taux global de CSG et de cotisations sociales pesant sur le travail a augmenté de plus de deux points, paralysant par là même la dynamique de croissance fondée sur la consommation et l'emploi. C'est non seulement injuste, mais également inefficace et dangereux. Où se trouve l'ambition de votre budget, monsieur le secrétaire d'Etat, si elle n'est ni dans la possibilité réelle de croissance, ni dans l'objectif d'emploi, ni dans la relance de la consommation ? Pour ma part, j'ai cru noter dans certaines de vos déclarations des satisfecit r...