Interventions sur "paix"

34 interventions trouvées.

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

...s. Comment la communauté internationale a-t-elle pu tolérer cet engrenage ? Elle n’est pas là pour comptabiliser les exactions de chaque camp. Elle doit mettre fin à une épouvantable tuerie et garantir la sécurité d’Israël. Elle doit faire preuve de plus de courage en faisant respecter ses décisions et passer du rôle de spectateur à celui d’acteur. Jamais le Hamas et Israël ne parviendront à la paix s’ils n’y sont pas contraints, car, par leurs actions délibérées, tous deux ont choisi la guerre. L’État d’Israël fut créé par une décision internationale dans des conditions terribles, les Palestiniens ont eu leur Oradour-sur-Glane. Cependant, la décision des Nations unies est opposable à tous et une garantie internationale doit être donnée à Israël. Il faut absolument que la réciproque soit v...

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

Le Président Sarkozy a mobilisé toute l’Union européenne, mais, je le répète, la France elle-même a un rôle majeur à jouer, et c’est sans doute le seul pays qui le peut. Elle n’a jamais choisi un camp au détriment de l’autre. Elle a toujours choisi celui de la justice et du respect des règles internationales. Pour appeler à la paix, je me référerai à Winston Churchill : « À la guerre, la maxime “sécurité d’abord” mène tout droit à la ruine. »

Photo de Josette DurrieuJosette Durrieu :

...erribles. Cela est insupportable ! Incontestablement, l’émotion nous gagne. Pour autant, elle ne doit pas altérer l’objectivité de notre analyse politique et des opinions ou des avis que nous sommes susceptibles d’exprimer. Je voudrais, en ce qui me concerne, m’interroger, d’une part, sur le rôle et la responsabilité de la communauté internationale, et, d’autre part, sur l’issue du conflit : la paix est-elle envisageable ? Qui, réellement, la veut ? Monsieur le ministre, vous avez souligné tout à l’heure les efforts de la communauté internationale, ceux de la France. Cependant, la communauté internationale est diverse, et sa responsabilité me semble lourde et grave. Trois États ont une grande influence dans la région : les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Les États-Unis et M. Bu...

Photo de Josette DurrieuJosette Durrieu :

...e guerre civile qui n’était pas non plus improbable. Le Hamas ne sera pas renversé : présent à Gaza, en progression en Cisjordanie, il restera un interlocuteur incontournable. La boucle est bouclée, nous voilà revenus à la case départ ! Monsieur le ministre, la solution du conflit ne peut être que politique, bien sûr, mais elle ne sera durable que si elle est juste. Croyez-vous qu’Israël veut la paix, monsieur le ministre ? Je me pose très souvent cette question ; vous aussi, j’en suis sûre. Quelle issue au conflit envisage-t-il ? Kissinger le disait volontiers : « Israël n’a pas de politique étrangère, il n’a qu’une politique intérieure. » Nous en avons la preuve tous les jours ! Dans l’immédiat, Israël souhaite certainement une trêve, mais s’agit-il d’une trêve à court terme, à moyen terme ...

Photo de Christophe-André FrassaChristophe-André Frassa :

...du désarroi des populations pour verser de l’huile sur le feu ; au gouvernement palestinien, sans doute, qui, malgré ses bonnes intentions, manque dramatiquement de crédibilité ; mais également au gouvernement israélien, qui ne sait aujourd’hui malheureusement répondre à la violence que par la violence ! Les réalités politiques, les tentatives de médiation, les bonnes paroles et les « accords de paix », les gestes du gouvernement israélien, les conférences d’Annapolis, de Paris ou de tant d’autres lieux n’ont que peu d’effet sur le terrain. Nous faisons tous, hélas ! le même constat. Il nous reste à travailler, et à travailler encore, pour prouver que « la paix est possible », comme l’a si souvent souligné le Président de la République, Nicolas Sarkozy. Je le crois fermement, nous avons tou...

Photo de Bariza KhiariBariza Khiari :

... sans être taxée d’antisémitisme. Le terrorisme intellectuel a vécu ! À ce titre, monsieur le ministre, la France, patrie des droits de l’homme, doit être au premier rang pour condamner l’impossibilité d’entrer dans la bande de Gaza pour les convois humanitaires et pour la presse, laquelle ne peut rendre compte de la situation, ce qui alimente toutes les rumeurs, ni établir la vérité, gage de la paix sociale. Comment peut-on laisser aussi silencieusement le gouvernement israélien bafouer le droit ? Cela veut-il dire que la France ne commencera à s’inquiéter que lorsque l’armée israélienne emploiera des moyens encore plus terribles ? La diplomatie n’empêche pas la fermeté. On est davantage pris au sérieux quand on est ferme. De surcroît, au moment où les populations civiles de Gaza sont sous ...

Photo de Alima Boumediene-ThieryAlima Boumediene-Thiery :

...nnelle, mon empathie pour les populations d’Israël et de Palestine qui souffrent, depuis plusieurs années, et particulièrement ces derniers mois, d’une escalade de la violence. Comme le dit le journaliste israélien Uri Avnery, « au début, tous les médias occidentaux ont répété la ligne de propagande officielle israélienne et n’ont fait aucune mention des manifestations quotidiennes du camp de la paix israélien, comme ils ignorent les faits historiques ». Nous le regrettons. Depuis soixante ans, nous le savons, le peuple palestinien se voit spolié de ses terres et vit réfugié dans son propre pays. Depuis quarante-deux ans, les colonies se multiplient et l’occupation militaire se développe, au mépris des frontières tracées par l’ONU. La construction d’un mur illégal transforme la Palestine oc...

Photo de Robert BretRobert Bret :

... portefeuilles ministériels dans le gouvernement libanais et quatorze députés. De même, Israël continue de faire payer au peuple palestinien le choix électoral du Hamas aux dernières élections législatives, choix opéré - qu'on le veuille ou non, c'est la réalité - à l'issue d'un processus démocratique et transparent, en dépit d'un contexte difficile marqué par l'absence de toutes perspectives de paix, par une colonisation à grande vitesse, par la construction du Mur et par un étranglement économique dévastateur pour le peuple palestinien. Près de soixante-dix pour cent des Palestiniens vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté ! Dans le cadre de l'opération israélienne « Pluie d'été » - quel beau nom ! - 250 Palestiniens ont été tués depuis le mois de juin, des milliers de personnes ont é...

Photo de François ZocchettoFrançois Zocchetto :

...mps du Liban sa caisse de résonance, au prix de milliers de vies humaines innocentes. Historiquement, la France s'est battue pour que le Liban soit un État indépendant, surmontant ainsi deux difficultés de taille : la « grande Syrie », d'un côté, l'éclatement communautaire, de l'autre. Tout au long du XXe siècle, et encore aujourd'hui, la France a cherché à garantir l'indépendance de ce pays, la paix sur le sol libanais, ainsi que la cohésion d'une société multiculturelle et multiconfessionnelle. Elle l'a lourdement payé, vous l'avez rappelé, monsieur le Premier ministre, avec, en 1981, l'assassinat de Louis Delamare, notre ambassadeur, et l'attentat qui, en 1983, devait coûter la vie à 58 parachutistes français. Nous ne pouvons que saluer le rôle positif que le Président de la République a ...

Photo de Pierre MauroyPierre Mauroy :

...ommission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, mes chers collègues, l'été a été dominé par la crise au Liban, pays avec lequel la France entretient une relation étroite, on peut même dire historique. Notre armée y a été présente à plusieurs reprises et, au nom du groupe socialiste, je veux rendre un vif hommage à nos militaires engagés dans des missions de solidarité et de paix en bien des endroits du monde, particulièrement au Liban. Vous me permettrez de rappeler la sinistre journée du 23 octobre 1983 : des attentats suicides causent la mort de 241 marines américains et de 58 militaires français. Je garde de mes fonctions de Premier ministre le souvenir ému des cercueils alignés dans la cour des Invalides alors que nous étions réunis pour partager, avec le Président ...

Photo de Adrien GouteyronAdrien Gouteyron :

...ons oublier qu'il en a été l'inspirateur, l'organisateur. J'ose même dire qu'il a largement mené à bien cette reconstruction, non seulement physique mais aussi politique ! Il ne faut pas oublier non plus que, après le terrible assassinat de Rafic Hariri, une majorité parlementaire a permis à un gouvernement emmené par Fouad Siniora d'engager un processus politique qui nous paraissait garantir la paix. Je veux parler de ce qui a été appelé par les Libanais eux-mêmes le « dialogue national ». Certes, ce dialogue était tâtonnant, hésitant. Nous sommes quelques-uns à avoir assisté à la séance au cours de laquelle le président de l'assemblée libanaise a annoncé qu'il allait, à la demande de la majorité du pays, lancer le dialogue national. Nous avions de la peine à y croire ; pourtant, ce dialogu...

Photo de Bernard SeillierBernard Seillier :

...par une profonde interrogation quant aux enjeux pour le destin de l'humanité. En effet, si, dans les régions du monde où se sont développés les cultures de la raison philosophique et le très haut idéal d'une civilisation de la justice et de l'amour, les autorités politiques tant légales que dissidentes en sont réduites à de tels affrontements, le monde entier ne peut que douter des chances de la paix. C'est sans aucun doute le pressentiment de cette menace qui avait conduit le pape Jean-Paul II à prendre l'initiative de la rencontre d'Assise, il y a très exactement vingt ans, et que Benoît XVI vient de commémorer en rappelant toujours l'actualité de la coopération des religions pour servir la paix. À ce titre, le Liban a été jusqu'ici un cas unique d'organisation politique interconfessionnel...

Photo de Dominique VoynetDominique Voynet :

...l'intérêt commun avant les intérêts de quelques-uns. De ce point de vue, les peuples du Proche-Orient attendaient beaucoup de nous. Nous aurions pu agir d'une seule voix et relever le premier grand défi de politique étrangère et de sécurité commune si nous avions été suffisamment patients, impartiaux et confiants pour asseoir tous les fauteurs de guerre à une table et les guider vers un accord de paix acceptable par tous. Mais, soyons honnêtes, si l'Europe a fait défaut, c'est parce que la quasi-totalité des États membres qui étaient en situation d'entreprendre ce que je viens d'évoquer ont préféré utiliser leurs canaux traditionnels. Certes, le Premier ministre a sans doute raison de saluer l'adoption à l'unanimité de la résolution 1701 et de rappeler le rôle important joué par la diplomati...

Photo de Christiane KammermannChristiane Kammermann :

...l'efficacité de la mission confiée à une FINUL renforcée et à la sécurité de nos soldats. La France assumera le commandement de la force sur place, confié au général Pellegrini jusqu'en février 2007. À cet effort s'ajoutent les 1 700 hommes déployés au titre du dispositif aérien et naval Baliste, en charge depuis le 12 juillet de l'approvisionnement de la FINUL. Au-delà du soutien militaire à la paix, la France a pour priorité l'aide à la reconstruction du Liban. Lors de la conférence de Stockholm, le 31 août dernier, la ministre déléguée aux affaires européennes a annoncé une contribution de plus de 40 millions d'euros. Pour aller plus loin, le Président de la République a appelé à un vaste élan de solidarité dans le cadre d'une future conférence internationale. Le Liban a trop longtemps ét...