Interventions sur "liban"

28 interventions trouvées.

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

Estimant que la crédibilité de l'Organisation des Nations unies était en jeu dans le conflit libanais, M. Robert Del Picchia a souhaité savoir si des négociations étaient conduites avec l'Iran sur ce sujet.

Photo de André DulaitAndré Dulait :

s'est interrogé sur les possibilités du désarmement du Hezbollah et l'éventualité de son intégration dans l'armée libanaise. Il a considéré qu'un des épicentres du conflit s'était aussi déplacé aux Etats-Unis, dont les prises de position sont systématiquement favorables à Israël. Il a fait part de ses interrogations quant aux capacités d'action de la FINUL, alors que se poursuivent les survols israéliens du territoire libanais.

Photo de Robert BretRobert Bret :

a souligné les conséquences négatives du projet américain de « Grand Moyen-Orient ». Il s'est interrogé sur la capacité de l'ONU à résoudre les conflits, le déséquilibre dans l'application des résolutions relatives à Israël ayant conduit le processus de paix à une impasse. Il a estimé qu'Israël portait une responsabilité majeure dans le conflit et que le Hezbollah, composante du peuple libanais, n'était pas seulement une milice confessionnelle, et que son désarmement devait s'intégrer dans un processus politique. Il a fait part de son inquiétude pour les forces engagées sous casques bleus au Liban, s'interrogeant sur les capacités réelles d'action de la FINUL. Il a enfin souhaité savoir quels étaient les moyens disponibles pour faire cesser les survols israéliens.

Photo de Catherine TascaCatherine Tasca :

a interrogé M. Terje Roed-Larsen sur l'état des rapports entre la FINUL et la population libanaise, sur les solutions envisageables pour dénouer la question des Fermes de Chebaa et sur l'évolution de la situation politique intérieure libanaise, notamment en ce qui concerne les perspectives de gouvernement d'union nationale.

Photo de Josette DurrieuJosette Durrieu :

... région du monde. Estimant que ce discours ne pouvait être fondé que sur une exigence de droit et de justice, elle a déploré que certaines attitudes puissent, à juste titre, apparaître comme une illustration de la politique des « deux poids, deux mesures » dénoncée par nombre d'acteurs de la région. Elle a notamment évoqué l'insistance mise à faire procéder à l'évacuation des troupes syriennes du Liban, alors que d'autre part, aucune réaction n'est intervenue après l'arrestation de parlementaires palestiniens, pourtant élus à la suite d'un processus démocratique exigé par la communauté internationale, mais dont celle-ci ne semble pas vouloir aujourd'hui accepter toutes les conséquences. Se référant aux observations selon lesquelles certains mouvements s'appuient sur des soutiens provenant d'Eta...

Photo de Hélène LucHélène Luc :

évoquant l'exemple de l'Afghanistan où le rôle des forces internationales a évolué, a estimé nécessaire que le rôle de la Finul se limite bien à la mise en oeuvre des résolutions du Conseil de sécurité. Elle a souhaité que ce dernier prenne une position très ferme au sujet des survols aériens du Liban par l'armée israélienne. Elle a évoqué les problèmes soulevés par l'emploi des armes à sous munitions au Liban. Enfin, elle a interrogé M. Terje Roed-Larsen sur la proposition du Président Chirac visant à réunir une conférence internationale sur la situation au Moyen-Orient.

Photo de Christiane KammermannChristiane Kammermann :

a exprimé sa fierté devant l'action conduite par la France à l'initiative du chef de l'Etat. Elle a déploré l'attitude de ceux qui semblent vouloir la destruction du Liban et s'est vivement élevée contre l'attitude d'Israël dans ce conflit. Dans cette situation délicate et dangereuse, elle a par ailleurs souhaité la promotion de la francophonie et de la culture française, en péril au Liban, afin de ne pas laisser le champ libre aux intégristes. Elle s'est enfin interrogée sur la levée du blocus par Israël, et sur le rôle de la FINUL dans le désarmement du Hezbollah...

Photo de Hélène LucHélène Luc :

...e à son tour de l'action de la France dans l'évacuation de ses ressortissants et de son engagement dans la crise, soulignant la pertinence des garanties préalables demandées. Elle a estimé que l'action de la FINUL renforcée pouvait contribuer à une évolution positive de la région, et notamment du conflit israélo-palestinien. Elle s'est interrogée sur les modalités du contrôle de la frontière syro-libanaise et s'est inquiétée des conséquences de la présence dans la zone de nombre d'engins explosifs, que ce soit des bombes à sous munitions ou des mines antipersonnel ou antichar, laissés sur le terrain par les protagonistes du conflit.

Photo de Bernadette DupontBernadette Dupont :

évoquant les propos d'un responsable du Hezbollah selon lesquels l'armée libanaise n'était pas en mesure de défendre le pays, a souligné les rapports ambigus entre ce mouvement fortement armé, d'une part, et l'armée libanaise, notoirement sous-équipée, d'autre part. Elle s'est interrogée sur l'attitude d'Israël dans l'hypothèse où le désarmement des milices ne pourrait être opéré et a souligné le risque de voir la situation sécuritaire se dégrader à nouveau.

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

a estimé qu'il serait opportun de renforcer l'armée libanaise pour lui permettre de remplir ses difficiles missions de contrôle de la frontière syro-libanaise et de désarmement du Hezbollah. Il a souligné que la crédibilité des actions de maintien de la paix décidées par l'ONU découlerait étroitement de l'éventuelle réussite de cette FINUL renforcée.

Photo de Philippe NogrixPhilippe Nogrix :

s'est interrogé sur les moyens les plus appropriés pour mettre un terme au blocus maritime qu'Israël impose au Liban et sur son impact sur l'économie de ce pays. Il a souhaité également savoir si la nouvelle FINUL serait, à l'instar de l'armée israélienne et du Hezbollah, dotée de moyens d'observation aériens.

Photo de Pierre MauroyPierre Mauroy :

a relevé que la position de la France dans la crise libanaise recueillait un large assentiment dans le pays. Il s'est félicité que le Président de la République après un temps d'hésitation ait finalement décidé de l'envoi d'un contingent de 2.000 hommes, qui constitue le nécessaire soutien à la démarche diplomatique qu'il a conduite. Il a souligné que le mandat confié par l'ONU à la FINUL conduirait à une mission longue et difficile, d'autant plus que l...

Photo de Jean-Pierre FourcadeJean-Pierre Fourcade :

... inquiété de la composition hétérogène de la FINUL qui devra de surcroît agir sur un territoire réduit et dévasté par les offensives israéliennes. Il s'est interrogé sur la pertinence de l'utilisation d'armements lourds, tels les chars Leclerc, pour combattre de petites unités mobiles, et a exprimé sa crainte d'une rupture du cessez-le-feu par la poursuite des trafics d'armes entre la Syrie et le Liban.

Photo de Robert HueRobert Hue :

a salué les efforts accomplis par la France auprès de l'ONU pour que les forces de la FINUL puissent disposer de règles d'engagement réalistes. Il a souligné la fragilité persistante de la situation, marquée par la poursuite sporadique de raids israéliens et de répliques du Hezbollah. Il a convenu que le désarmement de cette milice ne pouvait incomber qu'à l'armée libanaise, mais qu'il ne manquerait pas de soulever de graves difficultés, qui nécessiteraient un dialogue tant avec l'Iran qu'avec la Syrie.

Photo de Yves Pozzo di BorgoYves Pozzo di Borgo :

s'est interrogé sur la capacité de la France à envoyer de nouvelles troupes au Liban, du fait du nombre important de nos forces déjà déployées dans de nombreuses opérations extérieures, et a souhaité connaître l'impact budgétaire de cet engagement.

Photo de Charles PasquaCharles Pasqua :

a estimé que le sentiment général des Libanais est que seul le Hezbollah a permis de défendre leur pays contre les attaques menées par Israël. Les destructions massives et les nombreuses victimes civiles résultant des raids israéliens n'ont fait qu'accroître l'enracinement et la popularité du Hezbollah dans l'ensemble du Liban. Le règlement de cette crise serait, d'après lui, avant tout politique et devrait prendre en compte les pays comme...

Photo de André VantommeAndré Vantomme :

s'est interrogé sur la capacité de l'armée libanaise, divisée sur le plan confessionnel et qui semble dépourvue de crédibilité technique et matérielle, à effectuer les difficiles missions qui lui incombent. Il s'est dit perplexe sur la capacité de cette armée à contrôler les trafics d'armes une fois le blocus israélien levé.

Photo de André RouvièreAndré Rouvière :

a évoqué la publicité actuellement donnée aux actions du Hezbollah visant à indemniser les victimes des destructions survenues au cours du conflit. Tout en s'interrogeant sur l'origine de fonds qui ne semblent pas connaître de limites, il a souligné qu'en agissant ainsi, le Hezbollah fragilisait délibérément le gouvernement libanais, ce qui laissait planer un doute sur son intention réelle de déposer les armes. Il a insisté sur la nécessité pour les donateurs internationaux, et particulièrement la France, d'exiger que l'assistance fournie transite exclusivement par le gouvernement libanais.

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

a salué l'action menée par les autorités françaises au cours des dernières semaines au profit des Français du Liban. En sa qualité de président exécutif du groupe français de l'Union interparlementaire, il s'est également félicité de la position très ferme exprimée par la France à l'occasion de l'arrestation de parlementaires palestiniens. Il a évoqué les perspectives d'un éventuel succès électoral du Hezbollah au Liban, à l'image de celui du Hamas en Palestine. Il a également souhaité connaître l'opinion du m...

Photo de Jacques PelletierJacques Pelletier :

a approuvé la politique menée par la France au cours de la crise, y compris en ce qui concerne les garanties demandées à propos de la FINUL renforcée. Il s'est demandé à qui reviendrait la surveillance de la frontière entre la Syrie et le Liban. Il s'est également interrogé sur la motivation des arrestations de ministres et de parlementaires palestiniens par les autorités israéliennes. Enfin, il a évoqué la situation en Côte d'Ivoire et le risque de remise en cause de l'échéance fixée par la communauté internationale pour la prochaine élection présidentielle.