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a rappelé que l'initiative de la mission d'information revenait à M. François Fortassin et s'inscrivait dans la continuité de celle sur l'avenir de l'élevage présidée en 2002 par M. Jean-Paul Emorine, qui établissait déjà un constat inquiétant sur l'avenir de la filière ovine. Notant que cette dernière, encore importante, était cependant en recul, il a indiqué avoir été confronté, dans le cadre de l'instruction du rapport, à la détresse des éleveurs, notamment du fait des prédateurs. Il a ajouté avoir procédé, avec M. François Fortassin, rapporteur, à...
Soulignant le sentiment d'écoeurement et d'incompréhension d'éleveurs qui, bien que passionnés par leur métier, ne sont plus en mesure de l'exercer dans des conditions satisfaisantes et ne se voient proposer comme solution que d'augmenter la taille de leurs troupeaux, M. François Fortassin, rapporteur, a cependant tenu à énumérer les atouts de la filière : - une grande diversité de types d'élevages, allant de systèmes pastoraux, extensifs pour la plupart, en milieu entièrement naturel, à l'élevage en bergerie ; - un rôle économique, social et surtout environnemental majeur, l'élevage ovin assurant l'entretien de paysages souvent désertés, la préservation de la biodiversité ou encore la prévention des incendies et avalanches ; - une relation spécifique entre l'éleveur et sa bête, surtout ...
...posant parfois des problèmes de cohabitation avec les usagers des zones de montagne ; - une adaptation du foncier, passant par un regroupement des parcelles et une promotion de la gestion collective et associative des espaces pastoraux, comme c'est le cas dans les Hautes-Pyrénées ; - un développement des pôles d'excellence rurale afin de mettre en synergie tous les acteurs de la filière, « de l'élevage à l'étal », pour créer un réel effet d'entraînement à une échelle régionale ; - un renforcement de la modernisation des bâtiments d'élevage, dont la rénovation permettrait de gagner en productivité, en respect de l'environnement, mais aussi et surtout en confort de travail ; - une adaptation du mécanisme d'assurance récolte à l'élevage ovin, afin de prendre en compte les risques sanitaires et d...
Soulignant que l'élevage pastoral s'étendait, dans certains départements de montagne, sur 25 à 30 % du territoire, M. François Fortassin, rapporteur, a fait valoir l'expérience encourageante des Hautes-Pyrénées où, à l'initiative du conseil général, ont été mises en place des mesures de soutien aux bergers et éleveurs gardiens et à leurs conditions de travail qui, en dépit de volumes financiers limités, se sont révélées ...
Après avoir félicité les rapporteurs et partagé leur point de vue, M. Charles Revet a dit craindre la disparition de l'élevage ovin dans notre pays en l'absence de mobilisation des pouvoirs publics. Pointant la grande différence de coûts de production avec des pays d'élevage extensif tels que la Nouvelle-Zélande, il a préconisé la réalisation d'une étude d'impact sur la contribution du pastoralisme à la préservation de la biodiversité et à l'aménagement du territoire. Faisant observer qu'il permettait de prévenir les inc...
...mportant pour le développement du tourisme dans les zones rurales et de montagne, M. Michel Bécot a interrogé les rapporteurs sur les écarts de prix entre les moutons français et néo-zélandais et a qualifié d'incohérente la politique consistant à financer d'un côté la réintroduction d'espèces sauvages dans certaines zones du territoire et de l'autre les dégâts qu'elle provoque sur les troupeaux d'élevage.
a questionné les rapporteurs sur l'état de l'élevage ovin dans les départements non défavorisés, ainsi que sur la situation de la filière laine.
a fait part d'une expérience très concluante de ferme pédagogique sur l'élevage des moutons, menée dans son département, où il a rappelé qu'y était produit l'agneau de Pauillac.
Répondant aux divers intervenants, M. Gérard Bailly, rapporteur, a indiqué que la dimension territoriale et environnementale de l'élevage ovin, évoquée dans le titre du rapport, y était ensuite très longuement développée. Il a expliqué que la Nouvelle-Zélande bénéficiait d'immenses espaces naturels d'élevage évitant aux exploitants de fournir des concentrés -dont le prix a substantiellement augmenté- à leurs troupeaux.
a ajouté que cet élevage totalement extensif permettait de faire garder des troupeaux de 5.000 à 10.000 têtes par quelques bergers seulement.
...s, tels que le Jura et la Haute-Vienne et avoir constaté que les éleveurs y affrontaient les mêmes difficultés que sur le reste du territoire. Rapportant le souhait du ministre en charge de l'agriculture d'octroyer des primes spécifiques sur les zones les plus dures à entretenir, il a souhaité que soient mis à disposition des éleveurs des prêts à long terme pour la rénovation de leurs bâtiments d'élevage.
Après que M. Gérard Bailly, rapporteur, a rappelé le cadre général de l'audition, M. Jean-Marie Aurand a tout d'abord souligné le déclin dont était affecté l'élevage ovin français depuis plusieurs années, malgré les efforts consentis à travers plusieurs plans successifs de soutien ou de relance -le dernier ayant pris fin en 2006- et les actions diverses menées dans le domaine de la génétique, des investissements, de l'appui technique et de l'augmentation de la croissance des troupeaux. La situation, a-t-il poursuivi, se caractérise par un taux de couverture ...
a suggéré de valoriser le lien « affectif » entre l'éleveur et son troupeau, qu'il a estimé unique, ainsi que la dimension environnementale de l'élevage.
Suite à l'interrogation de M. Gérard Bailly, rapporteur, sur le suivi sanitaire des animaux dans un tel type d'élevage, M. Jérôme Gauthier a indiqué que les pertes étaient nombreuses et les animaux laissés à eux-mêmes. M. Jean-Marie Aurand a ajouté qu'ils étaient regroupés sur une île dont la réglementation de chasse est draconienne, et de ce fait protégés au niveau sanitaire, tout comme en Nouvelle-Zélande. Ces deux pays ont pour ambition de poursuivre leur développement, en demeurant la principale source d'appr...
Rapportant le moral dégradé des éleveurs, M. François Fortassin, rapporteur, a dit craindre qu'ils ne reçoivent mal ces nouvelles directives et ne perçoivent les directions départementales de l'agriculture (DDA) uniquement comme des organismes de contrôle. S'il est toujours intéressant de proposer une prime, a-t-il ajouté, il faut tenir compte de ces différents éléments ; la disparition d'un élevage ovin supprimerait le problème, mais ne jouerait pas en faveur de la biodiversité.
Observant que l'élevage ovin était un élevage environnemental par excellence, M. François Fortassin, rapporteur, a estimé que la Commission européenne devrait y être davantage sensible, en raison de ses préoccupations écologiques.
Notant que l'élevage ovin était la dernière activité avant la friche du fait que les moutons peuvent accéder à des pâturages inaccessibles aux bovins, M. François Fortassin, rapporteur, a insisté sur le fait que l'Etat français comme l'Union européenne devraient davantage en tenir compte.
Faisant observer que les zones de montagne, définies comme telles à partir de 600 mètres, n'étaient pas accessibles à d'autres animaux que les ovins, M. Gérard Bailly, rapporteur, a estimé qu'il y avait sans doute moyen de s'appuyer sur ce critère pour définir de façon non discriminatoire une aide qui, matériellement, profiterait à l'élevage ovin.
a souligné l'absence d'effluents en élevage ovin, seuls de la paille et de la litière étant requis. M. Gérard Bailly, rapporteur, a fait remarquer qu'il en résultait un nombre bien moins élevé de mises aux normes.
a indiqué que la plupart des élevages de grande taille avaient déjà réalisé leurs installations, mais ne pratiquaient pas l'élimination des effluents.