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a tout d'abord rappelé que les autorités de tutelle n'avaient pas pris, dans le passé, toute la mesure des mutations de l'environnement médiatique dans lequel évoluait RFI et de l'urgence des réformes qui s'imposaient. Il a estimé que les difficultés rencontrées à l'heure actuelle par RFI étaient principalement de trois ordres : - d'une part, la radio doit faire face à un déficit substantiel, accumulé depuis plusieurs années ; - d'autre part, les conditions d'un dialogue constructif entre la direction et les partenaires sociaux ne sont pas réunies ; - enfin, l'apparition de France 24, qui a profondément modifié le paysage audiovisuel extérieur français, doit conduire à repenser la coordination des lignes éditoriales entre les différentes ent...
a estimé qu'une des exigences de la réorganisation du dispositif audiovisuel extérieur de la France était de ne pas dissoudre la radio dans la télévision. A cet égard, il convient de prévenir toute fongibilité des budgets entre les différentes entités qui composent l'audiovisuel extérieur français. En effet, la radio constitue un vecteur d'information incontournable dans certaines zones reculées, notamment en Afrique. Elle s'est d'ailleurs félicitée de la posture courageuse adoptée par RFI dans le traitement de la situation des ...
a souligné que cette audition n'était pas destinée à stigmatiser un responsable dans l'analyse des problèmes qui affectent RFI, mais qu'elle devait être l'occasion pour sa direction d'exposer à la commission les détails du projet de développement qu'elle envisage pour redresser la situation de la station. Il a souhaité ainsi avoir des précisions sur la stratégie de Radio France Internationale à moyen terme.
s'est déclarée très préoccupée par le plan social mis en oeuvre à Radio France Internationale (RFI), en contradiction avec les déclarations du président de la société de l'audiovisuel extérieur de la France, M. Alain de Pouzilhac, lors de son audition du 2 décembre 2008 devant la commission des affaires culturelles du Sénat.
...é avait accumulé les déficits en raison d'une défaillance des tutelles quant à l'orientation stratégique. Il est impératif aujourd'hui de refinancer l'entreprise et de la repositionner par rapport à ses concurrents sur tous les continents. L'audience est en effet en baisse dans nombre de pays et tout particulièrement en Afrique, y compris francophone. RFI doit en effet affronter la concurrence de radios en langue vernaculaire ou anglo-saxonnes qui ont su s'adapter davantage à de nouvelles clientèles. Le salut de RFI passe par une refonte totale de sa programmation. a affirmé que la radio a toute sa place dans le nouveau paysage de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France (AEF) comme en témoigne la recapitalisation par l'Etat à hauteur de 16 millions d'euros pour sauver RFI...