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Soulignant qu'il n'était pas habituel que la commission demande à se saisir pour avis d'un projet de loi autorisant la ratification d'un accord international, M. Philippe Nachbar, rapporteur pour avis, a estimé cependant que les trois accords passés entre la France et les Emirats Arabes Unis, relatifs au projet de musée universel d'Abou Dabi, justifiaient pleinement une entorse à cette pratique, car la dimension culturelle de ces accords n'était pas contestable, comme en témoignait le rôle déterminant qu'ont joué, dans leur négociation, le précédent ministre chargé de la culture, M. Renaud Donnedieu de Vabres, la directrice des musées de France, le président-directeur de l'établissement public du musée du Louvre, ainsi que plusi...
...s'est interrogé sur le sens et la portée de l'exposé des motifs relatif à l'accord fiscal qui assure que du « point de vue de l'intérêt financier de la France, le manque à gagner fiscal induit par cet accord d'exonération sera compensé par les retombées économiques de l'utilisation des sommes en jeu par les institutions culturelles bénéficiaires ». Enfin, il a douté que la localisation du musée à Abou Dabi soit nécessairement la plus pertinente pour toucher les masses arabes.
... ministre de la culture et de la communication et tout particulièrement concernant la démocratisation culturelle et l'insuffisance des résultats obtenus en ce domaine, due au fait qu'elle ne s'est pas suffisamment appuyée sur l'école et sur les médias. Il a jugé convaincante la présentation du rapporteur sur la politique suivie par les musées français en matière d'échanges d'oeuvres et a jugé qu'Abou Dabi était une ville géographiquement bien située pour servir de point de rencontre entre l'Europe et l'Asie. Il a souhaité que les musées en région puissent également contribuer à ce projet. Pour illustrer l'intérêt de ces échanges, il a rappelé que la présentation au musée de Dijon d'oeuvres en provenance du musée de L'Ermitage avait attiré 140.000 visiteurs. Il a ajouté que l'existence de cont...
a considéré que la convention fiscale de 1963, conclue après la crise de 1962, qui s'est traduite par l'assujettissement des Français établis à Monaco à l'ISF avait été une erreur dans la mesure où elle aboutissait à créer une inégalité de fait entre les Français résidant à Monaco et les ressortissants monégasques.
a rappelé que la France et les Emirats Arabes Unis avaient signé trois accords le 6 mars 2007 relatifs à la réalisation d'un nouveau musée à Abou Dabi, qui devrait porter le nom de « Louvre Abou Dabi ». Elle a indiqué qu'avant même leur signature, ces accords avaient suscité une polémique et des critiques, reprises dans plusieurs journaux, notamment de la part de certains conservateurs de musée. Trois principaux reproches ont été formulés à l'encontre de ce projet. Tout d'abord, le choix d'Abou Dabi pour accueillir le futur musée a fait ...
a tout d'abord regretté que les négociations menées entre, d'une part, l'ancien ministre de la culture et l'actuel président directeur du Louvre et, d'autre part, les autorités émiriennes concernant le projet du Louvre Abou Dabi aient été menées dans le plus grand secret et sans concertation avec les milieux scientifiques et les conservateurs. Elle a également regretté les conditions dans lesquelles le Sénat était appelé à se prononcer sur cet accord, compte tenu de son inscription tardive par le gouvernement à l'ordre du jour des prochains travaux du Sénat en séance publique. Elle a souhaité, à l'image du rapporteu...
...pération entre le musée du Louvre et le High Museum d'Atlanta. Cette coopération culturelle d'une ampleur inédite devrait aussi favoriser le dialogue des cultures et des civilisations entre l'Orient et l'Occident, dans une région du monde, au carrefour des continents, où les échanges culturels et artistiques peuvent constituer le vecteur du dialogue politique, a-t-elle estimé. Le projet Louvre Abou Dabi est certes novateur et donc risqué, d'après Mme Monique Cerisier-ben Guiga. Toutes les conditions de sa réussite doivent donc être rassemblées, ce qui nécessite notamment un contrôle parlementaire étroit et régulier. Elle propose qu'un contrôle sur une base annuelle soit effectué par les trois commissions des affaires étrangères, des affaires culturelles et des finances sur l'activité de Fra...