10 interventions trouvées.
a observé que le principal critère d'inscription en classes préparatoires étant la mention bien ou très bien au baccalauréat, il devait être aisé d'évaluer le nombre de jeunes concernés. Il a ensuite relevé que la proposition de loi n'apportait pas de solution aux difficultés que rencontrent les élèves d'origine modeste, compte tenu notamment de leurs lacunes en culture générale. Les expérimentations en cours montrent qu'ils ont besoin d'un accompagneme...
a évoqué l'impact potentiel des mesures proposées sur les choix stratégiques des familles, qui continueront à emménager à proximité des lycées offrant à leurs enfants les meilleures chances d'accéder aux classes préparatoires, quels que soient ces lycées.
Compte tenu du désir croissant des jeunes de bénéficier de cet ascenseur social, M. Pierre Laffitte a proposé la création de nouvelles classes préparatoires dans les départements où leur nombre apparaît insuffisant. Il a observé que le coût afférent pourrait être compensé par des mesures (telles que la hausse des frais d'inscription à l'université, compensée par l'augmentation des bourses à caractère social) de nature à réduire le nombre des étudiants inscrits en première année et ne fréquentant jamais les bancs de l'université (10 à ...
...ent d'initiatives, au sein de nombreux lycées, tendant à créer des cycles préparatoires à l'entrée à « Sciences-po », et sur l'éventualité d'en améliorer la répartition sur le territoire, afin de mieux lutter contre les disparités sociales et géographiques. Il a indiqué, enfin, que la proposition de loi qu'il avait déposée avait pour objectif de garantir aux meilleurs élèves un droit d'accès aux classes préparatoires.
...er ainsi à relancer l'ascenseur social. Soulignant que de nombreuses entreprises françaises étaient au premier rang mondial, M. Pierre Laffitte a déclaré que la France n'était pas en régression mais dans une phase d'expansion de son commerce international et qu'elle maintenait globalement sa position. Aussi a-t-il insisté sur l'importance d'ouvrir plus largement l'accès aux grandes écoles et aux classes préparatoires.
...jours pratiqué l'éviction sociale, s'est interrogée sur les raisons pour lesquelles cette question suscitait aujourd'hui une réflexion nouvelle. Elle a envisagé deux réponses possibles, susceptibles de se combiner : - d'une part, l'ouverture de l'accès aux grandes écoles par la fixation de quotas, les jeunes ainsi recrutés ne devant pas, toutefois, être stigmatisés par leur regroupement dans des classes distinctes, mais intégrés au cursus général ; - d'autre part, l'ouverture de classes préparatoires aux grandes écoles dans un plus grand nombre de lycées. Elle a évoqué, néanmoins, l'opportunité d'une intégration, à terme, des classes préparatoires et des grandes écoles au sein des universités, dès lors que le fonctionnement de ces dernières aurait été réformé et amélioré.
...ong de la scolarité au lycée, M. Jacques Legendre s'est demandé si le dispositif actuel d'information et d'orientation était satisfaisant. Il a indiqué, ensuite, que la proximité était un élément essentiel pour démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur. S'il a salué, en ce sens, la démultiplication des sites universitaires en France, il a regretté, en revanche, que l'ouverture de nouvelles classes préparatoires aux grandes écoles n'ait pas suivi, du fait d'une pratique administrative extrêmement restrictive. Il a souhaité que l'on puisse établir un parallèle entre la géographie des sites universitaires et celle des CPGE, pour éviter que l'inscription à l'université ne continue d'apparaître comme la seule voie possible à des jeunes qu'aucun atavisme familial ne prédestine à l'entrée en cl...
Après avoir remercié M. Pierre Tapie pour le caractère direct de son intervention, M. Yannick Bodin, rapporteur, a souligné l'ambition modeste de la proposition de loi, consacrée à un problème spécifique et d'actualité, compte tenu des nombreuses expérimentations en cours ou en projet, telle que celle du lycée Henri IV par exemple. Il a précisé que les classes préparatoires ne constituaient, en effet, que l'une des formations d'excellence et que l'examen de ce texte ne devait pas cacher la préoccupation plus générale de démocratisation de l'ensemble du système d'enseignement supérieur. Il a estimé que la composition sociologique des grandes écoles atteignait « un niveau de consanguinité inquiétant pour la qualité du renouvellement des élites français...
a noté que pour un certain nombre d'étudiants, le choix des classes préparatoires tenait à la qualité de l'encadrement et des méthodes de travail, ce qui conduisait à s'interroger sur le système universitaire. Le même phénomène est observé d'ailleurs pour ce qui concerne les instituts universitaires de technologie (IUT). Par ailleurs, il a indiqué que les grandes écoles garantissant davantage l'insertion professionnelle, les titulaires de diplômes universitaire...
a estimé que la proposition de loi mettait en lumière une préoccupation partagée par tous concernant la démocratisation de l'accès aux classes préparatoires aux grandes écoles, dont les résultats sont inégalés en termes de formation professionnalisante et d'insertion professionnelle. Dans la mesure où la moitié des ingénieurs n'en sont cependant pas issus, il s'est interrogé sur l'idée d'une suppression de ces classes préparatoires afin de se rapprocher des systèmes étrangers. Il a regretté, ensuite, que le recrutement dans ces filièr...