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a évoqué l'impact potentiel des mesures proposées sur les choix stratégiques des familles, qui continueront à emménager à proximité des lycées offrant à leurs enfants les meilleures chances d'accéder aux classes préparatoires, quels que soient ces lycées.
a constaté que, seuls, les parents d'élèves ayant décrypté les règles du jeu pouvaient, le cas échéant, adopter la stratégie consistant à rapprocher leur domicile des lycées les plus renommés. Il s'est interrogé, par ailleurs, sur les moyens de combler le déficit d'information et de motivation observé au sein de nombreuses familles ainsi que les lacunes du système d'orientation. Il a enfin souligné l'intérêt d'une réflexion sur le rôle du baccalauréat.
a affirmé que le foisonnement des initiatives en faveur d'une diversification sociale dans l'accès aux formations sélectives, à l'exemple de celle du lycée Henri IV, justifiait le dépôt d'une proposition de loi en ce sens. Il a estimé que le législateur ou le ministère de l'éducation nationale serait nécessairement conduit, à un moment donné, à envisager une harmonisation des principes et des pratiques, actuellement expérimentés. Il a souligné également que les critères de sélection mis en place dans le cadre d'une diversification sociale se fondai...
...sagé deux réponses possibles, susceptibles de se combiner : - d'une part, l'ouverture de l'accès aux grandes écoles par la fixation de quotas, les jeunes ainsi recrutés ne devant pas, toutefois, être stigmatisés par leur regroupement dans des classes distinctes, mais intégrés au cursus général ; - d'autre part, l'ouverture de classes préparatoires aux grandes écoles dans un plus grand nombre de lycées. Elle a évoqué, néanmoins, l'opportunité d'une intégration, à terme, des classes préparatoires et des grandes écoles au sein des universités, dès lors que le fonctionnement de ces dernières aurait été réformé et amélioré.
Faisant observer que la réforme Haby, dont il avait été le rapporteur à l'Assemblée nationale, avait prévu la mise en place d'un baccalauréat à options, permettant aux élèves d'affiner leur choix tout au long de la scolarité au lycée, M. Jacques Legendre s'est demandé si le dispositif actuel d'information et d'orientation était satisfaisant. Il a indiqué, ensuite, que la proximité était un élément essentiel pour démocratiser l'accès à l'enseignement supérieur. S'il a salué, en ce sens, la démultiplication des sites universitaires en France, il a regretté, en revanche, que l'ouverture de nouvelles classes préparatoires aux gr...
Après avoir remercié M. Pierre Tapie pour le caractère direct de son intervention, M. Yannick Bodin, rapporteur, a souligné l'ambition modeste de la proposition de loi, consacrée à un problème spécifique et d'actualité, compte tenu des nombreuses expérimentations en cours ou en projet, telle que celle du lycée Henri IV par exemple. Il a précisé que les classes préparatoires ne constituaient, en effet, que l'une des formations d'excellence et que l'examen de ce texte ne devait pas cacher la préoccupation plus générale de démocratisation de l'ensemble du système d'enseignement supérieur. Il a estimé que la composition sociologique des grandes écoles atteignait « un niveau de consanguinité inquiétant po...
...suppression de ces classes préparatoires afin de se rapprocher des systèmes étrangers. Il a regretté, ensuite, que le recrutement dans ces filières soit surtout fondé sur le dossier scolaire, à l'exclusion de l'évaluation de la motivation et de la personnalité du candidat, que permettrait l'organisation d'un entretien. Il a relevé, en outre, les risques liés aux différences de notation selon les lycées. Il a évoqué aussi le coût relativement élevé des classes préparatoires intégrées, auxquelles certains lycées préparent mieux que d'autres.