Interventions sur "parcours"

6 interventions trouvées.

Photo de Jean-Claude RequierJean-Claude Requier :

... est inscrit depuis 2010 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité sous le titre « Le compagnonnage, réseau de transmission des savoirs et des identités par le métier ». Pour peu qu’ils soient bien mieux reconnus socialement, comme ce fut le cas durant la pandémie avec les professions dites de première ligne, tous les métiers ont du sens. L’enseignement professionnel offre un potentiel de parcours nécessaires pour répondre à la fois aux aspirations de nombreux jeunes et aux besoins non satisfaits du marché du travail. Dans ces conditions, la réforme du lycée professionnel met davantage l’entreprise au cœur de la formation, notamment au travers du projet de développement de l’apprentissage dans tous les secteurs d’activité et tous les lycées professionnels. Néanmoins, je m’interroge sur l...

Photo de Yan ChantrelYan Chantrel :

... de stage que personne ne demande ! Vous faites comme si la formation elle-même, voire les enseignants, était en cause, et la convergence avec l’apprentissage la seule issue. Or, pour beaucoup, les élèves qui arrivent en filière professionnelle ont vécu une orientation subie. Ils arrivent brisés par le système scolaire. C’est au contact de leurs enseignants qu’ils reprennent confiance, avec des parcours exemplaires d’étudiants devenus expert immobilier, conseillère bancaire, d’autres ouvrant leur propre boutique ou poursuivant des études en art ou en audiovisuel. Le stage permet moins cette reprise de confiance : les horaires excessifs, le travail de nuit, l’exposition aux produits toxiques voire le harcèlement sont trop souvent le quotidien de stagiaires perçus comme une main-d’œuvre gratuite....

Photo de Édouard CourtialÉdouard Courtial :

...eure insertion que les voies générales. Aussi, madame la ministre, comment comptez-vous améliorer l’image de la filière professionnelle, qui constitue une voie vers l’emploi indispensable pour de nombreux jeunes ? La France figure parmi les pays les moins avancés au regard de la modularisation de ses diplômes, qui concerne seulement une petite partie des titres. En Écosse ou au Royaume-Uni, les parcours de formation peuvent se constituer à la carte. Par ailleurs, la France est un pays trop normé, avec des limites d’âge ou de conditions de travail. Je pense notamment aux boulangeries, dans lesquelles les élèves ne peuvent travailler que sur des horaires matinaux. De la même manière, l’âge d’accès aux formations est nettement inférieur en Allemagne et en Autriche qu’en France. Madame la ministre...

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin, rapporteur pour avis sur les crédits de l'enseignement professionnel :

...réation de cursus en trois ans, mais sa généralisation qui fait problème, car elle ne permettra pas de répondre aux besoins spécifiques des élèves. Au surplus, cette généralisation se fait dans l'urgence et sans véritable évaluation des expérimentations préalables, ce qui n'est pas de bonne méthode ; - il faudrait donc que les deux types de cursus soient conservés et que chaque élève, selon son parcours, ses capacités et ses aspirations, puisse choisir celui qui lui convient ; - la réforme a des conséquences budgétaires indiscutables, ce qui laisse augurer d'une forme de privatisation de l'enseignement professionnel.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

a indiqué qu'elle avait formulé de fortes réserves sur la réforme dès l'examen du budget pour 2009 de la mission « Enseignement scolaire ». Au-delà de la nécessaire souplesse des parcours dans la voie professionnelle, l'essentiel est d'aller vers une orientation positive et de créer des modules capitalisables au sein des différentes formations. La mission commune d'information sur la politique en faveur des jeunes se penche actuellement sur ces questions essentielles.

Photo de Brigitte Gonthier-MaurinBrigitte Gonthier-Maurin, rapporteur pour avis des crédits de l'enseignement professionnel :

a rappelé l'importance que revêtait à ses yeux la revalorisation de la voie professionnelle. La construction d'un parcours participe de ce processus, sous réserve de ne pas compromettre la richesse et la diversité de l'offre dans l'enseignement professionnel. Or tel est bien le risque de la généralisation des cursus en trois ans. Enfin, la revalorisation du statut des professeurs de lycée professionnel est une nécessité.