Interventions sur "hectare"

5 interventions trouvées.

Photo de Gérard Le CamGérard Le Cam :

J'approuve totalement les orientations que vous avez prises au niveau européen, même si l'on peut aller plus loin sur certains sujets. Le plafonnement est-il maintenu à 300 000 euros ? Sinon, quels mécanismes de dégressivité sont-ils prévus à l'intérieur de ce plafond ? Je soutiens l'aide privilégié aux cinquante premiers hectares. De quel ordre est la majoration envisagée ? Les top up sont une bonne idée, non seulement pour les jeunes agriculteurs qui s'installent, mais aussi pour les agriculteurs bio, qui ont souvent de petites surfaces. La Bretagne s'attend à une baisse des aides. En cas de convergence totale, elles passeraient de 537 millions d'euros à 417 millions, d'après les chambres d'agriculture. Cela serait cat...

Photo de Bruno SidoBruno Sido :

Rémy Pointerau a excellemment introduit le sujet. Les primes à l'hectare étaient considérées comme des compensations économiques. On donnait plus à ceux qui produisaient plus, et moins à ceux qui produisaient moins ; c'est la même chose avec les DPU, même si ils ont été découplés. La convergence des DPU est une bonne chose mais elle reste insuffisante. Des zones entières n'atteignent que 50 quintaux de rendement, alors que d'autres atteignent 100 quintaux, pour un coû...

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

Votre présence hier au colloque agro-écologie a été très appréciée, et vos propos ont été entendus. Si l'on attend de voir, certains signes sont d'ores et déjà positifs : la prime aux cinquante premiers hectares, les MAE-système. Il me semble, en revanche, que la question des plafonnements est réglée, à deux voix près, dont celle du camarade Mélenchon. C'est fort dommage, notamment pour les petits paysans. Je rejoins Marcel Deneux sur le difficile retour à l'élevage après une transition vers les céréales : il y a urgence à agir.

Photo de Jean-Paul EmorineJean-Paul Emorine :

...te Bourzai, nous préparons une proposition de résolution sur la convergence : pour nous, elle doit rester un objectif en 2020 et ne pas être limitée à 65 %. Il faut que la répartition des aides en faveur de l'élevage soit réalisée dans les six ou sept années à venir, faute de quoi les éleveurs d'ovins de montagne disparaîtront. Je m'étais beaucoup interrogé sur la surprime des cinquante premiers hectares, compte-tenu notamment du désaccord exprimé par les organisations professionnelles. Après analyse, il semblerait qu'elle puisse aider le monde de l'élevage, dont les exploitations sont souvent composées d'exploitations individuelles ou de GAEC transparents. Soyez attentifs aux droits de plantation. Un taux de 1 %, ce n'est pas considérable chez nous, mais à l'échelle européenne, c'est autre ch...