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...r au confessionnal chaque pays, sans doute pour faire des promesses à chacun, ce qui alimente les incertitudes sur les montants dont pourrait disposer la France. Pouvez-vous nous rassurer ? Comment sauver l'élevage qui souffre d'une perte de compétitivité due, entre autres, au prix élevé des céréales ? Nous avons auditionné les quatre secteurs de production de viande ainsi que les producteurs de lait, tous nous ont confirmé leurs difficultés. Pour le deuxième pilier, nos régions souhaitent pouvoir disposer de certaines des aides : comment gérer les crédits du Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER), en laissant les régions adapter leurs politiques à leurs spécificités tout en évitant des distorsions de concurrence entre elles ?
...s face aux autres pays européens et surtout face à ceux qui, dans le monde, ne se préoccupent pas d'écologie. A la suite de Bruno Le Maire, vous avez parfaitement travaillé sur les droits de plantation. Je vous en remercie de nouveau, non sans préciser qu'il conviendrait de laisser le soin à chaque bassin de production de gérer le 1 %. Enfin, où en sont les négociations entre les producteurs de lait et les industriels ?
du moins souligner que vous connaissez bien vos dossiers dans cette procédure de négociation inhabituelle : c'est le premier trilogue. Il est clair qu'il faut opérer un rééquilibrage entre élevage et productions végétales. Le débat est récurrent : le comité de Guéret avait été créé en 1952 parce que les productions animales n'étaient pas à l'aise dans la FNSEA. Quant au prix du lait, je me rappelle avoir participé en 1981 à un groupe de travail, autour de Catherine Lalumière - à l'époque, les préfets fixaient le prix du lait à la consommation. N'oublions que l'enjeu est aussi sociologique : quelles que soient les conditions du marché, quand une ferme a renoncé à la production animale, elle n'y revient pas. La meilleure façon d'assurer un revenu équilibré aux producteurs de...
pour une région qui nourrit presque la moitié de la France, avec 20 % de la production laitière et 57 % pour celle du porc. Si la baisse affecte la production laitière, la plus pénible et la plus prenante, les effets seront désastreux, avec des abandons à la clé. Comment associer les ministères de l'agriculture et du redressement productif...
Il y a quelques années, le prix de la tonne de blé atteignait 160 euros ; tout était réglé et, pour Michel Barnier, il n'y avait plus besoin de primes. Six mois plus tard, le prix de la tonne dégringolait à 90 euros... Voilà pourquoi je pose la question de la régulation. Quel industriel ou commerçant accepterait de travailler avec des prix variant du simple au double ? Quelles pistes de réflexion proposez-vous ?