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a salué l'initiative de la commission des affaires sociales qui, à sa demande, a invité les ministres concernés à s'expliquer sur la crise du chlordécone aux Antilles.
s'est déclarée dubitative sur la véracité des conclusions du rapport du docteur Dominique Belpomme, en raison de la controverse qui avait entouré ses travaux sur l'amiante et dont elle avait pris connaissance lors de la commission d'enquête sénatoriale menée en 2005 sur ce thème. Elle a souhaité connaître les conséquences éventuelles du chlordécone sur les nourrissons, en raison de sa présence supposée dans le lait maternel et dans le sang du cordon ombilical. Pourquoi ce produit n'a-t-il cessé d'être utilisé qu'en 1993 en France, alors que les Etats-Unis l'avaient interdit dès 1976 ? Est-il à craindre que, comme pour l'amiante, les conséquences réelles du chlordécone sur la santé ne soient connues et mesurables que tardivement ?
Puis M. Daniel Marsin est intervenu, se félicitant de la prise en compte effective des problèmes locaux par les autorités nationales, alors que l'affaire du chlordécone avait, à ses yeux, causé une très réelle inquiétude à la fois en métropole et aux Antilles. Il a considéré que la clef du problème résidait dans une accélération des recherches de façon à ne pas laisser subsister trop longtemps les actuelles incertitudes anxiogènes. Et il a appuyé sur ce point le voeu de M. Claude Lise de faire du laboratoire d'analyse de la Martinique un pôle d'excellence pour ...
a dénoncé l'intervention inconsidérée des médias sur la question du chlordécone, qu'il a qualifiée de « propagande » et qui a entraîné une véritable psychose aux Antilles. La population répugne désormais à consommer des produits issus de la pêche et de l'agriculture locales. Plus généralement, l'ensemble de l'économie antillaise - de l'agriculture au tourisme - souffre de ces rumeurs, au moment où elle est déjà durement frappée par le passage du cyclone Dean et la récente ép...
a maintenu que la campagne de communication sur ce sujet a laissé penser à tort que la consommation de légumes, quels qu'ils soient, comporte un risque mortel. En ce qui concerne l'utilisation du chlordécone dans les bananeraies, il est navrant que le contentement des planteurs ait été préféré à l'application du principe de précaution par les autorités sanitaires de l'époque. Plusieurs pistes doivent être, à son sens, explorées pour rassurer la population sur la qualité des produits agricoles : renforcer les moyens humains et financiers destinés à la surveillance des terres contaminées et mettre en...
a salué l'initiative de la commission des affaires sociales qui, à sa demande, a invité les ministres concernés à s'expliquer sur la crise du chlordécone aux Antilles.
a dénoncé à son tour l'intervention des médias. Celle-ci alimente une psychose aux Antilles, alors qu'en réalité la situation reste finalement mal connue. Il a déclaré partager les propos tenus par Mme Roselyne Bachelot-Narquin faisant état des multiples incertitudes qui demeurent sur les conséquences de l'utilisation du chlordécone. Il a souhaité que, lorsque les résultats des différentes études en cours seront connus, la transparence des autorités sanitaires soit totale et que les élus locaux soient incités à relayer les informations sur le terrain.
s'est déclarée dubitative sur la véracité des conclusions du rapport du docteur Dominique Belpomme, en raison de la controverse qui avait entouré ses travaux sur l'amiante et dont elle avait pris connaissance lors de la commission d'enquête sénatoriale menée en 2005 sur ce thème. Elle a souhaité connaître les conséquences éventuelles du chlordécone sur les nourrissons, en raison de sa présence supposée dans le lait maternel et dans le sang du cordon ombilical. Pourquoi ce produit n'a-t-il cessé d'être utilisé qu'en 1993 en France, alors que les Etats-Unis l'avaient interdit dès 1976 ? Est-il à craindre que, comme pour l'amiante, les conséquences réelles du chlordécone sur la santé ne soient connues et mesurables que tardivement ?
Puis M. Daniel Marsin est intervenu, se félicitant de la prise en compte effective des problèmes locaux par les autorités nationales, alors que l'affaire du chlordécone avait, à ses yeux, causé une très réelle inquiétude à la fois en métropole et aux Antilles. Il a considéré que la clef du problème résidait dans une accélération des recherches de façon à ne pas laisser subsister trop longtemps les actuelles incertitudes anxiogènes. Et il a appuyé sur ce point le voeu de M. Claude Lise de faire du laboratoire d'analyse de la Martinique un pôle d'excellence pour ...
a dénoncé l'intervention inconsidérée des médias sur la question du chlordécone, qu'il a qualifiée de « propagande » et qui a entraîné une véritable psychose aux Antilles. La population répugne désormais à consommer des produits issus de la pêche et de l'agriculture locales. Plus généralement, l'ensemble de l'économie antillaise - de l'agriculture au tourisme - souffre de ces rumeurs, au moment où elle est déjà durement frappée par le passage du cyclone Dean et la récente ép...
a maintenu que la campagne de communication sur ce sujet a laissé penser à tort que la consommation de légumes, quels qu'ils soient, comporte un risque mortel. En ce qui concerne l'utilisation du chlordécone dans les bananeraies, il est navrant que le contentement des planteurs ait été préféré à l'application du principe de précaution par les autorités sanitaires de l'époque. Plusieurs pistes doivent être, à son sens, explorées pour rassurer la population sur la qualité des produits agricoles : renforcer les moyens humains et financiers destinés à la surveillance des terres contaminées et mettre en...
a dénoncé à son tour l'intervention des médias. Celle-ci alimente une psychose aux Antilles, alors qu'en réalité la situation reste finalement mal connue. Il a déclaré partager les propos tenus par Mme Roselyne Bachelot-Narquin faisant état des multiples incertitudes qui demeurent sur les conséquences de l'utilisation du chlordécone. Il a souhaité que, lorsque les résultats des différentes études en cours seront connus, la transparence des autorités sanitaires soit totale et que les élus locaux soient incités à relayer les informations sur le terrain.