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a fait remarquer que le nombre des amendements déposés sur ce texte était légitime et il a déploré que l'absence en séance publique d'un grand nombre de sénateurs de la majorité conduise à multiplier les scrutins publics. Il a rappelé qu'il était de l'essence même du Parlement de parler et de débattre. Soulignant que nombre de propos tenus en séance constituaient des arguments qui seraient ultérieurement développés devant le Conseil constitutionnel, il a fait observer que le groupe socialiste faisait un usage mesuré des suspensions de séance et des demandes de scrutins publics.
a considéré que l'absentéisme en séance s'expliquait par l'ennui ressenti par les sénateurs de la majorité dû à la répétition d'explications de vote identiques et à la durée excessive des discussions générales. Il a fait observer que, du fait de la révision constitutionnelle, la plupart des sénateurs de la majorité faisaient valoir leurs arguments lors de l'adoption du texte par la commission, et que, ensuite, la séance publique se trouvait de ce fait consacrée de façon quasi exclusive à l'expression de l'opposition. Approuvant la volonté des sénateurs de l'opposition de développer une argumentation destinée au Conseil constitutionnel, il a cependant estimé que le Parlement français souffrait d'un défaut de rationalisation et constituait e...