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Évoquant les discussions ayant eu lieu en marge de la séance publique, Mme Nicole Borvo Cohen-Seat a regretté les propos tenus par certains sénateurs de la majorité à l'encontre de l'opposition. En conséquence, elle a indiqué que les membres du groupe CRC-SPG n'assisteraient pas à la réunion de la commission.
... la répétition d'explications de vote identiques et à la durée excessive des discussions générales. Il a fait observer que, du fait de la révision constitutionnelle, la plupart des sénateurs de la majorité faisaient valoir leurs arguments lors de l'adoption du texte par la commission, et que, ensuite, la séance publique se trouvait de ce fait consacrée de façon quasi exclusive à l'expression de l'opposition. Approuvant la volonté des sénateurs de l'opposition de développer une argumentation destinée au Conseil constitutionnel, il a cependant estimé que le Parlement français souffrait d'un défaut de rationalisation et constituait en ce sens une exception en Europe. Enfin, il a regretté le nombre excessif d'heures de séance publique auxquelles devaient assister les sénateurs chaque semaine.
...né la difficulté de construire un débat en séance, dont il a estimé qu'il se réduisait souvent à une succession de monologues. M. Bernard Frimat, approuvé par M. Jean-Jacques Hyest, président, a alors rappelé que les débats lors de la révision de la Constitution en 2008 avaient montré tout l'intérêt des explications de vote, qui avaient été le moment privilégié des échanges entre la majorité et l'opposition.