Interventions sur "associations"

4 interventions trouvées.

Photo de Françoise LabordeFrançoise Laborde :

Notre rencontre de la semaine dernière avec les associations m'a convaincue de l'importance du texte de Mme Dini. Mon groupe, pourtant, a décidé, ce matin, qu'il ne le voterait pas, pour des raisons juridiques. J'estime, quant à moi, comme membre de cette délégation, qu'elle ne peut s'en tenir toujours au juridiquement correct ; nous sommes une instance hors clivages, il faut en profiter pour attester de la nécessité d'avancer politiquement. C'est pourquoi...

Photo de Hélène Conway-MouretHélène Conway-Mouret :

Je souscris à vos propositions, en même temps que je suis Mme Goy-Chavent quant à l'utilité d'ajouter un volet sur les femmes en politique. Je soutiens la résolution présentée par M. Courteau. Quant au texte de Mme Dini, il va dans le sens de ce que réclament les associations. La commission des lois nous explique que l'on ne peut ramener les agressions sexuelles à la catégorie du viol, mais l'idée de ce texte était d'éviter que ces agressions ne tombent rapidement dans l'oubli. Il me sera donc difficile de voter contre.

Photo de Michelle MeunierMichelle Meunier :

...i nous votons des lois, c'est bien pour qu'elles soient utiles au plus grand nombre. Or, en matière de violences, en matière de retraites, l'application des textes laisse à désirer. J'ai été l'une des premières à faire savoir à mon groupe que je ne pourrai voter contre la proposition de loi Dini. J'entends bien les arguments juridiques de la commission des lois, mais il s'agit d'autre chose. Les associations soulignent bien comment le continuum de violences s'enclenche dès le premier geste. L'emprise de l'agresseur est multifaces ; la victime doit parfois quitter non seulement le milieu familial mais son milieu professionnel. Je ne pourrai donc voter contre ce texte : je m'abstiendrai, et peut-être même voterai-je pour son adoption.

Photo de Laurence CohenLaurence Cohen :

...ositions qui ont été faites et à ce que j'ai entendu. Mon groupe votera pour la proposition de loi Dini : la vie doit aussi bousculer le droit. On ne peut s'en tenir au seul point de vue juridique, car c'est la vie qui fait évoluer la loi. Qui pourrait comprendre que l'on rejette ce texte ? Les « bougés » qu'a provoqués la délégation dans nos sensibilités politiques sont positifs. L'audition des associations a montré qu'il pouvait être nécessaire de faire bouger la loi et que le viol pourrait, par exemple, devenir un crime imprescriptible. Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi on ne pourrait porter à dix ans le délai de prescription des agressions sexuelles. Je souhaite vivement que ce texte ne soit pas repoussé. J'approuve toutes les propositions visant à assurer un suivi de l'application de...