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... sur le co-développement et les flux migratoires. Elle a précisé que les investigations de la délégation avaient été menées à Paris auprès des ministères concernés, à Bruxelles, auprès des différentes directions générales compétentes, puis au Maroc et au Mali, les deux pays qui concentrent, dans l'immédiat, l'essentiel des actions de co-développement. Elle a tout d'abord noté que la question des migrations s'affirmait de plus en plus comme un sujet majeur de l'agenda international. Elle a indiqué que très récemment, du 9 au 11 juillet dernier, un forum mondial des migrations s'était ainsi réuni à Bruxelles sous l'égide des Nations unies. a souligné que dans les années à venir, le phénomène des migrations devrait enregistrer une croissance sans précédent, à la mesure des écarts considérables entre...
...r de la définition du co-développement. Elle a rappelé que le co-développement avait occupé une place importante dans la dernière campagne présidentielle, sans toutefois être défini précisément ni signifier selon les uns ou les autres la même chose. Chez nos partenaires du Sud, la confusion était la même, comme la délégation avait pu le constater. Développement concerté pour les uns, réponse aux migrations pour les autres, une clarification de la notion de co-développement s'imposait. S'agissait-il d'une rénovation complète de l'aide publique au développement, dans un sens plus partenarial ? S'agissait-il d'une forme d'accompagnement du retour au pays d'origine des migrants présents sur le sol français ? S'agissait-il enfin du point de convergence entre politique de développement et politique de g...
...o-développement et sur les moyens d'orienter cette épargne, massivement destinée à la consommation (95 %) vers le secteur productif. Evoquant la mobilité des personnes, le rapporteur a indiqué qu'il était proposé à des migrants qualifiés de transmettre leurs compétences lors de missions de courte durée. S'ajoutaient à cette possibilité des dispositions de la loi du 24 juillet 2006 relative à l'immigration et à l'intégration créant des titres de séjour spécifiques aux étudiants étrangers en première expérience professionnelle, aux saisonniers, ainsi qu'aux professionnels ayant des « compétences et talents » particuliers, dont ils font profiter la France pendant une durée maximale de 6 ans avant de retourner dans leur pays d'origine. Pour la partie « développement local », le rapporteur a noté que ...
a exprimé son inquiétude sur l'articulation entre politique de développement et politique de gestion des flux migratoires, qu'il a jugée illusoire et dangereuse. Il a estimé que l'immigration choisie conduisait au pillage des cerveaux et était un obstacle au développement. Il a considéré que les relations entre la France et l'Afrique devaient être révisées.
...e la politique de gestion des flux migratoires et la politique de développement, il est vrai qu'il n'y a pas concordance de temps entre ces deux politiques. Pour autant, il est clairement apparu aux rapporteurs que la question migratoire devrait être intégrée dans la politique de développement. Deux perspectives sont possibles : ou le co-développement se résume à une politique de contrôle de l'immigration, ou il est un instrument du renouveau de la politique de développement.
s'est inquiété de « l'appel d'air » et de l'encouragement à la migration que pourraient représenter les aides au retour. Il s'est interrogé sur leur efficacité.
a indiqué que la délégation s'était interrogée sur les conséquences d'une politique consistant à privilégier des entrepreneurs de projets venus de France. Elle a réfuté les effets incitatifs à la migration des aides au retour, considérant que l'écart des situations suscitait au premier chef les courants migratoires. Le co-développement tente précisément de rendre le retour profitable pour le pays d'origine.