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A la suite de cet exposé, M. Jacques Peyrat a marqué sa satisfaction à l'égard des efforts accomplis dans le domaine de la défense ces dernières années. Il a estimé que le strict respect de la loi de programmation militaire méritait d'autant plus d'être salué que, dans le même temps, les opérations extérieures s'étaient multipliées. Il a jugé indispensable de ne pas relâcher cet effort au cours des prochaines années. Il a toutefois observé que certains retards accumulés dans le passé pouvaient difficilement être rattrapés, comme en témoignent les faiblesses constatées dans nos capacités aéromobiles, du fait notammen...
a interrogé le chef d'état-major des armées sur les orientations relatives aux équipements spatiaux à vocation militaire. Il a rappelé que la ministre de la défense avait insisté à plusieurs reprises sur l'enjeu que représente l'espace pour nos capacités militaires et qu'elle avait mis en place, à la fin de l'année 2003, un groupe d'orientation stratégique dirigé par M. François Bujon de l'Estang. Il a souhaité connaître les conclusions tirées de ce travail et notamment les développements éventuels susceptibles d'ê...
a tout d'abord rappelé son scepticisme à l'égard du strict respect de la loi de programmation militaire et de la réalisation selon les échéanciers prévus des programmes d'équipement. Citant les appréciations récemment portées par le chef d'état-major de l'armée de terre sur le rythme d'engagement en opérations extérieures, il a souhaité savoir si les armées atteignaient actuellement les limites de leurs capacités et s'il en résultait des incidences sur le moral des personnels. Il a également demand...
...égation générale pour l'armement (DGA) et les états-majors, s'agissant notamment de la bonne prise en compte des besoins opérationnels. En réponse à cette première série d'interventions, le général Jean-Louis Georgelin a apporté les précisions suivantes : - tous les ministres de la défense successifs, depuis M. Charles Hernu, ont souligné l'enjeu majeur constitué par l'espace pour nos capacités militaires ; avec un budget annuel de l'ordre de 400 millions d'euros, la France se situe, en la matière, au premier rang en Europe, devant le Royaume-Uni et l'Allemagne qui y consacrent respectivement 285 M€ et 110 M€ par an ; l'espace, comme le transport aérien, est l'un des domaines où il convient de se montrer plus ambitieux dans la recherche de synergies ; l'instauration d'une programmation spécifique...
...rations extérieures dispersées sur un grand nombre de pays. Le général Jean-Louis Georgelin a considéré qu'il fallait demeurer vigilant sur le choix des opérations auxquelles nous entendons participer et sur le dimensionnement de nos engagements. La participation aux opérations extérieures est un élément important du statut international de la France et de sa diplomatie. Elle implique des moyens militaires en adéquation avec ces objectifs politiques. On peut estimer que le compromis entre nos moyens et notre politique est actuellement satisfaisant mais que les limites de nos capacités restent néanmoins réelles. Par ailleurs, la multiplication des opérations extérieures a évidemment des répercussions sur l'instruction des unités. Ces difficultés doivent être résolues par les armées, notamment par l...
a demandé des précisions sur l'essai nucléaire nord-coréen, sur l'évolution de nos relations avec Djibouti et sur les conditions de participation des militaires en opérations aux consultations électorales nationales.
a fait part de ses préoccupations quant à l'évolution du lien armée-nation, qu'elle a jugé essentiel mais qui a souffert, à ses yeux, de la suppression du service national. Evoquant la récente révision du statut général des militaires, elle a souligné la nécessité d'un dialogue plus étroit entre les militaires, les élus et les citoyens. A propos de l'Afghanistan, elle s'est déclarée inquiète de l'évolution de la situation sécuritaire. Elle a enfin demandé des précisions sur les armes à sous-munitions en service dans l'armée française et sur la situation actuelle en matière de production et d'exportation de ces armes.
... des matériels ne se redressait que lentement en dépit des efforts financiers engagés. Il a souhaité savoir si de nouvelles réformes de structures étaient nécessaires et s'il fallait se résoudre à une augmentation inéluctable des dépenses de maintien en condition opérationnelle. Le général Jean-Louis Georgelin a ensuite apporté les réponses suivantes : - l'évaluation de l'efficacité de l'action militaire et la réflexion sur l'adaptation de nos moyens aux conflits actuels constituent une préoccupation constante pour le chef d'Etat-major des armées ; il importe notamment de pleinement tirer les enseignements des engagements actuels, dans laquelle l'action militaire traditionnelle est fortement encadrée sur les plans politique et diplomatique ; le dialogue entre responsables politiques, diplomates e...
s'est interrogé sur la capacité pour la France de projeter, si nécessaire, de nouvelles troupes sur des théâtres extérieurs, compte tenu de ses engagements actuels. Ainsi, la France n'envisage pas de renforcer ses forces présentes en Afghanistan malgré les demandes exprimées par l'OTAN. Il s'est interrogé sur l'impact de ces nombreuses opérations extérieures sur la fidélisation des militaires du rang. Puis il a évoqué les problèmes soulevés par la sauvegarde maritime des îles Canaries, soumises à un fort afflux d'immigrés africains, et a souhaité connaître la position de l'Espagne sur appui français dans ce domaine. Il a enfin souligné la nécessité de reconstituer les différents stocks de carburants des armées, qui ont été, récemment, particulièrement sollicités.
a exprimé son scepticisme sur la réalité de l'exécution de la loi de programmation militaire 2003-2008. Il a ainsi estimé que la conjonction des reports de crédits, des intérêts moratoires, et de la sous-évaluation du coût de la professionnalisation, avait conduit à une « revue de programmes » implicite, effectuée au cours de l'été 2006. Il a ainsi relevé que seuls 12 hélicoptères NH 90 seront livrés durant l'actuelle loi de programmation, au lieu des 30 prévus, et a évalué à 10 milliard...
s'est interrogé sur la nature des initiatives prises pour renforcer la réflexion interarmées, au sein des forces françaises, ainsi que l'interopérabilité avec les normes OTAN. Il a souligné l'impérative nécessité d'approfondir l'Europe de la défense, qui doit être soutenue par une volonté politique constante. Il s'est interrogé sur le calendrier de livraison de l'avion de transport militaire A 400 M, qui semble être affecté par les difficultés rencontrées par Airbus. Il a enfin sollicité des éléments d'information sur le projet « Défense Deuxième Chance », ainsi que sur les effets de la récente réforme de la réserve militaire.