Interventions sur "inflation"

5 interventions trouvées.

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier, rapporteur général :

Vous avez parlé d'inflation faible, sans employer le mot « déflation ». Cela signifie-t-il que ce risque est écarté ? Cela pourrait en partie expliquer les bons résultats des banques françaises aux différents scénarios des stress tests... Hier, le ministre de l'économie a annoncé des économies supplémentaires. Nous n'en avons pas encore le détail, mais des économies sur la charge de la dette ont été mentionnées. Peut-on en...

Photo de Richard YungRichard Yung :

Nous sommes pris en étau sur la question des taux d'intérêt. Nous souhaitons qu'ils restent au plus bas niveau possible à cause de la dette, et en même temps nous espérons qu'ils remontent un peu. La BCE n'a pas introduit le critère de la déflation dans ses tests. Si l'on s'aligne sur le modèle japonais, à 0 % d'inflation pendant 25 ans, que se passera-t-il ? Le président de la BCE, Mario Draghi, avait annoncé une politique ambitieuse, soit de rachat de titres de dettes publiques, soit de produits privés titrisés. Le bilan de la Banque centrale américaine est passé de 800 milliards à 4 000 milliards de dollars en six ans : ne devrions-nous pas nous en inspirer. Lors du débat de la loi dite DDADUE, nous avons évoqu...

Photo de François MarcFrançois Marc :

...atées pour ces outils ? Des stress tests avaient été menés, il y a quatre ou cinq ans, juste après le début de la crise. On nous avait alors annoncé qu'il en faudrait d'autres dans l'avenir, que leurs résultats, plutôt bons, n'étaient pas fiables sur la durée. Quelle sera dès lors la durée de validité de la récente « opération vérité » ? Enfin, vous avez dit « espérer » atteindre 1,5 % ou 2 % d'inflation. Je me rappelle une certaine période où cherchait à la faire redescendre, et non à l'augmenter, à un tel niveau... Mais surtout, les prévisions d'inflation ne sont-elles pas de plus en plus périlleuses ? Leur crédibilité ne se périme-t-elle pas de plus en plus rapidement ?

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, rapporteur général :

a considéré que la surestimation de l'inflation par les consommateurs pouvait provenir de la difficulté de la comparaison de prix présentant des ordres de grandeur différents, selon qu'ils étaient exprimés en francs ou en euros. Il s'est interrogé sur la possibilité d'encadrer les fonds de placements spéculatifs, ou « hedge funds », ainsi que sur le risque que le projet de directive « solvabilité II », qui pourrait exiger une couverture en fon...

Photo de Maurice BlinMaurice Blin :

a craint que la Banque centrale européenne, du fait de son indépendance et de son statut, ne reste « figée sur des positions dépassées », alors que, selon lui, l'inflation pouvait être bénéfique à la croissance, la politique de change revêtant une importance plus que jamais essentielle, du fait de la sous-évaluation de certaines monnaies, comme le yuan.