Interventions sur "OTAN"

10 interventions trouvées.

Photo de Jean-Marc TodeschiniJean-Marc Todeschini :

La Russie joue ses cartes dans de nombreux pays, l'Union européenne se concerte, mais elle apparaît comme désunie, en particulier en raison de la question du gaz. La Russie de Poutine semble donc dérouler son jeu et se place au rang des superpuissances, et nous semblons désarmés. Les opinions publiques ne comprennent pas : l'OTAN s'éloigne de l'Ukraine, donc l'Ukraine n'est plus un État libre de ses choix, sinon c'est la guerre. Quelles sont les possibilités réelles de négociations ? Ne nous décrédibilisons-nous pas ainsi ? Ne sommes-nous pas dans une situation dans laquelle la Chine et la Russie se partagent le monde ? L'Indo-Pacifique à la Chine, l'Europe et l'Afrique à la Russie ? Qu'en est-il de la société Wagner ? ...

Photo de Yannick VaugrenardYannick Vaugrenard :

L'interventionnisme russe sur certains théâtres devient important ; cela flatte-t-il une sorte de nationalisme qui servirait à cacher les difficultés sociales et économiques du pays ? Comment les Russes percevront-ils l'envoi de troupes françaises dans le cadre de l'OTAN en Roumanie ? Enfin, que penser de l'hypothèse parfois évoquée de « finlandisation » de l'Ukraine ?

Photo de Joëlle Garriaud-MaylamJoëlle Garriaud-Maylam :

...luff ? Son PIB est fragile, sa démographie chute, prendrait-elle le risque de perdre des milliers de jeunes ? Cette démonstration de force de M. Poutine me semble liée à l'image que celui-ci veut renvoyer à l'intérieur. Certes, une étincelle pourrait faire exploser la situation, et il est important de poursuivre le dialogue, que nous soyons unis et solidaires et que nous le montrions au sein de l'OTAN, qui a été affaiblie de plusieurs manières depuis les propos du Président de la République à son endroit. Des voix se sont élevées ici pour affirmer que l'assemblée parlementaire de l'OTAN, qui a prévu une session en Ukraine à la fin du printemps, devrait y renoncer. Mon opinion est qu'il est, au contraire, essentiel que nous soyons fermes, sauf, bien sûr, si une guerre était effectivement décle...

Photo de Gilbert RogerGilbert Roger :

... l'Allemagne. Cela a suscité une grande inquiétude de la part des pays baltes. Le Président de la République aura le plus grand mal à obtenir l'unité des Européens, parce que les Allemands, dont le Gouvernement est passé à gauche, ont besoin du gaz russe. Nous ne devrions pas croire qu'avec la présidence de l'Union européenne pendant six mois, nous allons changer la face du monde. À mon sens, l'OTAN commettrait une grave erreur en maintenant son assemblée à Kiev en mai prochain, parce qu'il nous faut un accord fructueux.

Photo de Pierre LaurentPierre Laurent :

...lée : l'évolution globale du contexte international fait craindre des dérives à chaque instant. Nous devons miser sur la désescalade. À ce titre, pouvez-vous nous en dire plus sur la conception de la France quant à l'architecture de sécurité européenne ? Le temps est venu d'aller plus loin à ce sujet. Dans ce cadre, quelle est la position de la France sur une éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'OTAN ? Chaque pays est souverain et libre de mener sa politique de sécurité comme il l'entend, mais cela n'épuise pas le sujet. La France a-t-elle intérêt à appuyer l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN ? Il me semble que ce serait très malvenu, mais nous devons avoir une position sur cette question. Des échanges ont lieu entre MM. Poutine et Macron, que disons-nous à la Russie à ce sujet ? Peut-être devon...

Photo de Jacques GautierJacques Gautier :

Nous sommes quelques-uns à siéger à l'Assemblée parlementaire de l'Otan, où nous avons dû contrer la ministre des affaires étrangères lituanienne qui voulait déclarer la guerre à la Russie et intégrer l'Ukraine dans l'Otan ! Poutine n'est-il pas allé un peu loin sur l'Ukraine orientale ? Une négociation aboutissant à la création d'un statut fédéral et garantissant la non-entrée de l'Ukraine dans l'Otan est effectivement une solution de long terme intéressante. L'enga...

Photo de Alain NériAlain Néri :

Le groupe de Minsk, l'OSCE, peuvent-ils débloquer les négociations aujourd'hui dans l'impasse ? La géographie aide à comprendre la situation, je suis bien d'accord avec vous. Il serait difficile pour les Russes d'accepter que leurs bases militaires en Crimée, et notamment celle de Sébastopol, soient fragilisées par l'appartenance de l'Ukraine à l'Union européenne ou, pire, à l'Otan - les accords de Budapest écartaient du reste cette dernière possibilité. M. Poutine ne veut pas annexer l'Ukraine, mais peut-être cherche-t-il à s'assurer une voie terrestre d'accès, et de ravitaillement, à la Crimée ?

Photo de Robert del PicchiaRobert del Picchia :

Pourquoi ne pas envisager une neutralisation de l'Ukraine, sur le modèle de celle de l'Autriche en 1955 ? Cela exclurait à la fois l'Union européenne et l'Otan.

Photo de André RouvièreAndré Rouvière :

s'est interrogé sur l'ampleur de la corruption en Russie, sur l'état de l'environnement et sur l'attitude de l'OTAN à l'égard de la Russie, en estimant que la Russie n'avait sans doute pas entièrement tort en ressentant comme agressive l'attitude de cette organisation à son égard.

Photo de Josselin de RohanJosselin de Rohan :

... pouvoir pour empêcher l'opposition de s'exprimer. Il s'est interrogé sur les raisons d'un tel comportement de la part des autorités russes, qui nuit à la crédibilité de la Russie, étant donné la forte popularité dont jouit l'actuel président. Il a également exprimé son inquiétude sur les positions adoptées par la Russie sur la scène internationale, et sa crispation à l'égard des Etats-Unis, de l'Otan et de l'Union européenne, notamment sur le dossier du Kosovo et sur le sentiment assez répandu dans la société russe d'un prétendu « complot de l'Occident ».