Interventions sur "airbus"

4 interventions trouvées.

Photo de Jean-François Le GrandJean-François Le Grand, rapporteur :

...onautique, réalisait de remarquables performances commerciales, encore confirmées au Salon international du Bourget : près de 30 milliards d'euros de commandes fermes pour 425 appareils. La gouvernance de l'entreprise a toutefois connu des désordres qui ont provoqué des difficultés industrielles, notamment dans le programme A380. Dès lors, la nécessité d'une restructuration s'impose, surtout pour Airbus, afin de rendre au groupe sa compétitivité dans la concurrence avec Boeing : ceci est d'autant plus nécessaire que l'aéronautique est une industrie primordiale pour les économies européennes en matière de progrès technologiques, d'exportation et d'emplois. Après avoir souligné que l'ambition du rapport était de mettre en lumière les défis à relever pour relancer Airbus et EADS, M. Jean-François...

Photo de Roland RiesRoland Ries, rapporteur :

Après s'être félicité, à son tour, de la convergence de vues entre rapporteurs, M. Roland Ries, rapporteur, a souligné qu'ils avaient souhaité formuler des propositions constructives visant à permettre au groupe de sortir de ses difficultés. Il a ensuite présenté le plan « Power 8 », annoncé par la direction d'Airbus le 28 février 2007. Celui-ci prévoit 10.000 suppressions de postes (5.000 chez Airbus et 5.000 chez ses sous-traitants ou en emplois intérimaires), mais pas de licenciements. Ses objectifs sont ambitieux, puisqu'il vise la réalisation de 5 milliards d'euros d'économies de trésorerie de 2007 à 2010, les pertes cumulées de trésorerie liées au retard de l'A380 s'élevant pour leur part à 6,5 milliard...

Photo de Jean-François Le GrandJean-François Le Grand, rapporteur :

En réponse, M. Jean-François Le Grand, rapporteur, a jugé que la restructuration opérée chez Boeing constituait une prise de risques importante pour cette entreprise, alors qu'Airbus continue pour sa part à produire la plupart des éléments. M. Roland Ries, rapporteur, tout en récusant l'idée de prendre Boeing pour modèle, a jugé intéressant de développer les concepts d'entreprise étendue et de partenariat industriel. En réponse à M. Gérard César, il a précisé que si les résultats ne s'amélioraient pas d'ici à deux ou trois ans, des licenciements pourraient être envisagés et q...

Photo de Jean DesessardJean Desessard :

...r un établissement public d'initiative économique pour gérer les participations de l'Etat. S'agissant de la parité euro/dollar, il a souligné qu'il revenait à la Banque centrale européenne (BCE) d'intervenir, ce qu'elle ne faisait pas actuellement et qu'il convenait en tout état de cause de ne pas en faire un prétexte pour justifier des délocalisations. Enfin, il a contesté la priorité donnée par Airbus à l'A380, dont il a jugé l'intérêt économique faible, notamment en période de hausse des prix du pétrole. Il a conclu que le rapport ne lui donnait pas satisfaction sur tous ces points.