Interventions sur "demandeur"

15 interventions trouvées.

Photo de Philippe MouillerPhilippe Mouiller :

...élérer la reconversion des salariés qui se retrouvent sans emploi. Dans ma région, l'ouest de la France, une entreprise sur trois ou quatre n'arrive pas à recruter. Que comptez-vous faire ? Par ailleurs, vous avez évoqué le rapprochement avec Cap emploi et les initiatives sur l'emploi des travailleurs handicapés. Sur l'inclusion numérique de Pôle emploi, il y a encore beaucoup de travail, car un demandeur d'emploi qui ne peut pas utiliser seul internet est en difficulté. En outre, les travailleurs handicapés sont souvent les premiers concernés en cas de difficulté ou de non-reconduction de contrat. Il y a des démarches fortes du Gouvernement vis-à-vis des grands groupes, mais les PME sont en difficulté pour avoir la connaissance des possibilités de recrutement de travailleurs handicapés. Dans cett...

Photo de Catherine ConconneCatherine Conconne :

...z nous. J'aimerais donc vraiment que l'on fasse le maximum d'efforts pour nous conserver notre directeur général. Un Martiniquais comprend mieux la Martinique : certes, nous sommes Français, mais nous avons aussi une identité martiniquaise très marquée, par notre histoire, avec une manière d'être, etc. Antoine Denara a très bien compris comment fonctionner avec nous, qu'il s'agisse des élus, des demandeurs d'emploi ou de l'administration. Il multiplie les initiatives qui collent parfaitement avec nos manières de faire. Bien sûr, c'est l'administration qui décide, mais je recommande très fortement qu'on nous laisse encore pour quelque temps notre directeur général. Il a une meilleure compréhension de notre énorme file d'attente de demandeurs d'emploi.

Photo de René-Paul SavaryRené-Paul Savary :

...égion et le président de région. Nous proposons une présidence unique par l'exécutif régional. Qu'en pensez-vous ? Quelles sont vos relations avec les autres acteurs de la lutte contre le chômage : missions locales, maisons pour l'emploi ? Quel est le bilan de l'expérimentation menée en partenariat avec les conseils généraux pour la mise en oeuvre d'une offre globale de services à destination des demandeurs d'emploi ? Quel est son coût ?

Photo de Georges LabazéeGeorges Labazée :

Le conseil général que je préside a signé une convention avec Pôle emploi portant sur l'accompagnement global des demandeurs d'emploi, mais nous sommes en désaccord avec vos services sur la durée de l'expérimentation. Qu'en pensez-vous ?

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

...oo. C'est ainsi que nous devons faire pour être efficaces sur le terrain. Les maisons de l'emploi sont présidées par un élu et financées par les collectivités territoriales. Les dispositifs d'aide aux chômeurs et les programmes d'action doivent être pilotés de façon coordonnée afin de mettre un terme à l'empilement actuel, qui est kafkaïen. Comment s'y retrouver lorsqu'on est conseiller, élu ou demandeur d'emploi ? Nous avons besoin de collaborer avec Pôle emploi pour mettre de l'ordre dans tous ces dispositifs. Enfin, un lieu unique est indispensable et c'est ce que j'essaye de faire à Arras. Je vous incite à donner beaucoup de moyens et d'autonomie à vos directeurs territoriaux. Pourquoi ne pas prévoir un droit à l'expérimentation pour avancer dans les prochaines années ?

Photo de Pascale GrunyPascale Gruny :

...ormation réponde mieux aux besoins des bassins d'emploi. De nombreuses entreprises continuent à recruter en dehors de Pôle emploi. Pour déposer une offre d'emploi, le recours au code Rome rend l'opération bien trop complexe. Les nomenclatures correspondent rarement aux compétences recherchées, même pour des métiers assez simples comme les commerciaux. Vous dites que vous ne savez pas quand les demandeurs d'emplois sont recrutés. Mais toute embauche n'est-elle pas déclarée au préalable à l'Urssaf ? Enfin, l'accompagnement des agents de Pôle emploi, qui interviennent auprès de personnes en difficulté, doit être renforcé. Avec la fusion, cet aspect a jusqu'à présent été négligé : il est temps de le développer.

Photo de Olivier CadicOlivier Cadic :

... que 9 offres d'emploi pour la banque et 99 pour l'hôtellerie. Pour la Grande-Bretagne, j'ai trouvé une annonce de la Marine nationale qui propose un CDD de 120 mois : que vient faire cette annonce dans cette catégorie ? Quelle est votre position sur Eures ? Un certain nombre des 99 conseillers Eures de Pôle emploi ne parlent que français. Est-ce normal alors que ces conseillers conseillent les demandeurs d'emplois sur des offres à l'international ? Pôle emploi a conclu des accords bilatéraux d'échange avec des pays hors de l'Union européenne. Quels en sont les résultats ? Quelle est votre stratégie pour favoriser la mobilité professionnelle ? Comment aidez-vous les jeunes partis à l'étranger lorsqu'ils rentrent en France, notamment ceux qui sont polyglottes ?

Photo de Annie DavidAnnie David :

...nnes qui en ont le plus besoin. Mais qui sont-elles ? Les chômeurs de longue durée, les jeunes ou les seniors ? Comment expliquer que les entreprises fassent de plus en plus appel à des agences d'intérim plutôt qu'à Pôle emploi ? Comment resserrer le lien entre Pôle emploi et les entreprises ? Il est indispensable de clarifier les compétences entre les divers organismes dédiés à l'emploi. Les demandeurs d'emploi ne s'y retrouvent pas : les missions locales n'accueillent pas les plus de 25 ans, les maisons de l'emploi ne proposent pas toujours des emplois... Par ailleurs, savez-vous combien de demandeurs d'emploi ont retrouvé un CDI grâce à Pôle emploi ?

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

Les maisons pour l'emploi ont été créées par la loi Borloo alors que Pôle emploi n'existait pas encore. Rapporteur en 2008 du texte ayant créé cet organisme, je confirme que l'objectif était de créer un service public unique pour que les demandeurs d'emploi trouvent en un seul lieu toutes les réponses. Hélas, il y eu des résistances de la part des maisons de l'emploi, des collectivités et puis, surtout, la situation de l'emploi s'est dégradée à partir de 2008 : les objectifs n'ont alors pas été tenus. Un seul lieu pour tous les demandeurs d'emplois serait pourtant nécessaire. A plusieurs reprises, des personnes licenciées m'ont dit leur ...

Photo de Jean-Marie VanlerenbergheJean-Marie Vanlerenberghe :

J'ai apprécié le diagnostic que vous avez établi à propos de Pôle emploi, monsieur Bassères. J'y souscris totalement. J'irai même plus loin sur l'urgence qu'il y a à traiter un certain nombre de ces questions. Je pense que vous ne pourrez pas faire grand chose s'agissant de l'accompagnement, sauf à changer radicalement les méthodes. Il existe malheureusement aujourd'hui un afflux de demandeurs d'emploi et trop peu de conseillers, on le sait... On essaie de maintenir les crédits mais cela ne crée pas de nouveaux postes. Vous avez parlé de redéployer deux mille conseillers sur l'accompagnement : c'est insuffisant ! Je pense que le traitement individualisé est à privilégier. Certaines personnes ont réellement besoin d'un accompagnement et d'autres moins, on le sait d'expérience. Je cro...

Photo de Jean-Noël CardouxJean-Noël Cardoux :

J'apprécie le retour à une certaine proximité des collaborateurs de Pôle emploi. Les élus sont souvent sollicités par de jeunes ou de moins jeunes demandeurs d'emploi qui se heurtent à un mur administratif et qui, au bout de deux ou trois jours de vains essais pour contacter leur conseiller par le biais de la plate-forme téléphonique, finissent par abandonner. Il y a là un véritable problème de fond. On sait comment fonctionnent ces plates-formes, qu'il s'agisse du secteur marchand ou du secteur public. Or, nous sommes dans un domaine social où les g...

Photo de Dominique WatrinDominique Watrin :

...e nos interrogations. L'objectif affiché est louable, qu'il s'agisse de l'amélioration des services publics, des performances de Pôle emploi, d'une plus grande proximité ou d'un meilleur ancrage dans les territoires. On ne peut qu'être d'accord : toutefois, deux contraintes fortes existent, les effectifs, constants pour 2012 - mais je n'ai pas entendu d'engagement pour 2013 alors que le nombre de demandeurs d'emploi augmente sans cesse - et le retour à l'équilibre financier. Il ne s'agit pas d'une petite somme - 125 millions d'euros ! L'équation est donc difficile à résoudre. Je ne sais comment vous comptez vous y prendre... J'ai compris qu'une parade semble avoir été trouvée avec le redéploiement de deux mille équivalents temps plein au contact du public, pour permettre le suivi par un conseiller...

Photo de Jean DesessardJean Desessard :

...e-même mais peu des chômeurs, qui sont la raison d'être de Pôle emploi. Il existe pourtant des radiations abusives, des contrats d'objectifs qui amènent le personnel à fixer des rendez-vous puis à les annuler à seule fin de remplir leur agenda. Il y a donc un dysfonctionnement dû à une certaine gestion, des formations complètement inadaptées : ainsi que vous l'avez souligné, on convoque certains demandeurs pour leur apprendre à rédiger un CV alors qu'ils n'en ont pas besoin ! Je pense que, pour exercer cette fonction, il faut une fibre sociale et pas seulement une fibre comptable ou managériale, l'objectif de Pôle emploi étant de réinsérer et de maintenir à flot un certain nombre de chômeurs. Enfin, je rejoins l'analyse de M. Watrin concernant les comités de liaison. Comment connaître l'opinion ...

Photo de Patricia SchillingerPatricia Schillinger :

Je rejoins tous les propos qui ont été tenus. Je trouve très courageux de votre part de vous engager dans ce poste. Je veux répéter ici que tous les territoires ne sont pas identiques. Je suis élue du Haut-Rhin, qui a une frontière avec l'Allemagne et la Suisse. Les demandeurs d'emploi doivent fournir d'autres éléments par rapport au reste de la France - et ce n'est guère facile. Comme je l'ai déjà dit à Xavier Bertrand, Mulhouse est la ville où le taux de chômage des jeunes est le plus élevé de France : 29 % ! Dans la ville la plus proche de chez moi, les collaborateurs de Pôle emploi doivent suivre deux cents personnes chacun. C'est pratiquement impossible. Mon fi...

Photo de Catherine ProcacciaCatherine Procaccia :

J'ai été rapporteur du projet de loi organisant la fusion entre l'ANPE et les Assedic au Sénat. Le nombre de soixante demandeurs d'emploi par conseiller n'était qu'un objectif, à une époque où nous n'étions pas encore frappés par la crise économique. J'ai toujours été dubitative sur l'objectif de la polyvalence. J'ai évoqué ce sujet avec Mme Lagarde et M. Charpy. L'indemnisation et le placement ne sont pas la même chose ! J'avais insisté pour dire qu'il fallait former le personnel. Le personnel n'a pas eu le temps d'êtr...