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...inejad prend fin en 2013 et qu'il y aura donc une nouvelle équipe au pouvoir. Toutefois je comprends de certains de vos propos qu'en fin de compte il vaudrait mieux garder Bachar El-Assad et que le repositionnement de la Russie a un prix. Quel est ce prix ? S. Exc. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie - Je redis que nous ne soutenons pas Assad, personnellement. Nous disons que c'est au peuple syrien de choisir ses dirigeants. Il n'y a pas de militaires russes en Syrie. C'est faux. Il y a bien sûr de la coopération militaire, mais elle porte uniquement sur les armes anti-aériennes. Quant au prix du repositionnement de la Russie, ce n'est pas comme cela que ça marche. Chacun a sa place dans le monde. Il faut commencer par l'admettre et ne pas faire une politique des « deux poids deux mesures ...
Quel bloc, selon vous, pourrait se substituer au bloc de gouvernement actuel en Syrie ? S. Exc. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie - Je ne suis pas suffisamment connaisseur de la Syrie pour vous répondre. Je pense que ce sont davantage des raisons politiques, économiques et sociales que des raisons confessionnelles qui ont poussé les gens dans la rue en Syrie.
Comme vous le savez, Monsieur l'ambassadeur, le Liban est cher au coeur des Français et nous sommes nombreux à être inquiets des risques de répercussion de la crise syrienne sur votre pays. Ayant eu l'occasion de me rendre à deux reprises dans votre pays l'été dernier, y compris à Tripoli, où les affrontements étaient particulièrement violents, j'avais d'ailleurs proposé au Sénat la création d'une commission d'enquête sur les conséquences de la crise syrienne aux frontières, notamment avec le Liban et la Turquie. Alors que le quotidien « L'Orient - Le Jour » a p...
...e. Je voudrais également vous témoigner, à vous et à tous les Libanais, toute notre affection et notre sympathie. La France est l'amie du Liban. J'ai trois questions à vous poser. Vous avez évoqué la politique de distanciation pratiquée par le gouvernement libanais avec l'accord de l'ensemble des forces politiques. Est-ce que le Hezbollah joue réellement le jeu ? En cas d'effondrement du régime syrien, est-ce que cela ne pourrait pas entraîner votre pays dans une nouvelle confrontation ? Ma deuxième question concerne le rôle des Nations unies, que vous connaissez bien. Malgré la multiplication des déclarations, des observateurs ou des émissaires, les Nations unies n'ont pas réussi jusqu'à présent à imposer une solution. D'après vous, les Nations unies peuvent-elles encore jouer un rôle dans ...
Le fait que le Hezbollah dispose d'armes n'est-il pas inquiétant ? Je m'interroge aussi sur l'attitude de la communauté internationale. Ne peut-on pas comparer la situation de la Syrie avec celle de la Bosnie-Herzégovine au moment de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie, Alep ressemblant de plus en plus à Sarajevo ? Je rappelle qu'il a fallu attendre plus de 100 000 morts pour que la communauté internationale intervienne pour mettre un terme à la guerre en Bosnie, malgré le soutien russe à la Serbie. Ne sommes-nous pas dans une situation comparable avec la Syrie et faudra-t-il atte...
Vous avez évoqué la place et le rôle joué par l'armée libanaise, qui reste le meilleur garant de l'unité et de la stabilité du Liban. Je suis lié à el-Qâa, un village chrétien situé à proximité de la frontière avec la Syrie qui a accueilli plusieurs centaines de réfugiés syriens et j'ai pu constater le rôle joué par l'armée notamment pour protéger la frontière. Dans le même temps, se pose la question des moyens dont dispose cette armée, puisque l'on sait que, malgré les qualités de ses hommes, ses moyens sont très limités. Ses équipements sont anciens et insuffisants, comme on l'a vu à plusieurs reprises par le pas...
Nous avons tous beaucoup apprécié la qualité de votre exposé et la franchise de vos propos. Si nous sommes de tout coeur avec les Libanais, nous n'oublions pas les Syriens, car la France est également liée avec ce pays. Ma collègue Mme Josette Durrieu s'est interrogée sur une éventuelle intervention de la communauté internationale, que certains appellent de leurs voeux. Je rappelle toutefois que la Charte des Nations unies repose sur le principe de la souveraineté des Etats et de la non ingérence dans les affaires intérieures et que si la responsabilité de proté...
Je vous remercie également pour votre exposé. D'un côté, le régime de Damas dispose d'une base solide mais il est rejeté par une partie de la population, et de l'autre côté l'opposition syrienne reste divisée et en position de faiblesse par rapport à l'armée, si bien que l'on peine à imaginer la victoire d'un camp sur un autre. Dans le même temps, on assiste à des attentats très inquiétants qui semblent être l'oeuvre de mouvements djihadistes. Dans ce contexte, quelles vous semblent être les voies possibles d'une sortie de cette crise ?